Ce matin, la proposition de loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » a été adoptée par la commission des affaires économiques du Sénat. Elle prévoit des assouplissements sur les pesticides et le stockage de l’eau, et entend calmer les tensions entre les agriculteurs et l’Office français de la biodiversité.
« Pas un évêque maintenant, ne pourra dire : « Je ne le savais pas » estime le prêtre Daniel Duigou
Par Public Sénat
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Au Vatican, le sommet sur la protection des mineurs s’est achevé dimanche, sur un discours du pape François, qui a laissé sur leur faim, un grand nombre de défenseurs des victimes. « Je comprends cette déception » déclare Daniel Duigou, curé de la paroisse Saint-Merri à Paris, sur le plateau d’« On va plus loin ». « Mais je vais être à contre-emploi, alors que j’ai l’habitude de critiquer l’Institution » poursuit-il. Car le prêtre estime qu’il faut « faire confiance » à l’Église : « Cela ne change pas du jour au lendemain. »
Cependant, il est catégorique : « Pas un évêque maintenant, ne pourra dire : « je ne le savais pas ». Et par conséquent, il n’y a pas de retour en arrière possible. L’Église, si elle veut survivre, ne peut qu’avancer. »
Interrogé sur le fait que le pape François a déçu en déclarant que la pédophilie était l’œuvre de Satan, Daniel Duigou répond : « L’Église est en décalage avec la société et [elle] utilise encore un vocabulaire qui n’est plus compris dans notre culture (…) [Le pape] s’est situé au niveau spiritualité, [face] à des hommes qui ont l’habitude de ce langage (…) Mais en même temps, c’est bien lui qui a convoqué le sommet, c’est bien lui qui a obligé un certain nombre de cardinaux de partir de l’Église. C’est lui qui actuellement, affronte les résistances au niveau de cette machine (…) pour faire évoluer les choses. »
« L’Église est sous surveillance »
Le curé de la paroisse Saint-Merri à Paris, insiste sur le fait que ce sommet marque un début : « Il va y avoir, demain ou après-demain, des règles qui vont être édictées, écrites, envoyées aux évêques, pour être appliquées à 100%. » Toutefois, il « reste vigilant » : « « Il faut absolument que l’Église prouve dans ses actes qu’elle croit en ce qu’elle dit (…) L’Église est sous surveillance : soit elle fait ce qu’elle a dit (…) soit c’est la fin. »
Vous pouvez voir et revoir cet entretien avec Daniel Duigou, en intégralité :