« Plus que jamais nous devons rester unis face à la menace terroriste » : l’hommage du Sénat aux victimes du terrorisme

En cette journée nationale de commémoration des victimes du terrorisme, le Sénat a observé une minute de recueillement en début de séance, ce mardi 11 mars, pour se « souvenir des nombreuses victimes d’actes de terrorisme qui ont ensanglanté à plusieurs reprises notre pays », selon les mots du vice-président, Alain Marc.
Clarisse Guibert

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« Le terrorisme n’a pas de frontière ». Pour la 21e journée nationale et européenne d’hommage aux victimes du terrorisme, les sénateurs ont observé une minute de silence ce mardi 11 mars au sein de l’hémycicle, à la demande du président Gérard Larcher, et en présence de la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel.

À cette occasion, le sénateur (Les Indépendants) de l’Aveyron Alain Marc a appelé à « plus que jamais rester unis face à la menace terroriste et à défendre les valeurs de la République ». La France a récemment été frappée par un attentat terroriste : une attaque au couteau à Mulhouse avait causé la mort d’un homme de 69 ans, le 22 février dernier. L’information judiciaire, portée par le Parquet national antiterroriste, se poursuit.

De son côté, le président de la République était à Strasbourg, ce mardi 11 mars, pour prononcer un discours à l’occasion de cette journée particulière. Emmanuel Macron a rendu hommage à toutes les victimes : « Nous n’oublions rien. Aucun nom, aucun visage ». D’un point de vue politique, le chef de l’État a affirmé vouloir poursuivre « l’investissement historique dans les services de renseignement », alors que neuf attentats ont été déjoués en 2024, selon ses mots.

Par la suite, le président de la République a également prononcé un discours lors de la pose de la première pierre du nouveau site de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à Saint-Ouen, ce mardi après-midi. Pour Emmanuel Macron, ces attentats déjoués « sont à mettre à l’actif de l’ensemble (du) travail » des agents du service. « Nous savons ce que nous vous devons », a-t-il poursuivi.

Pour rappel, l’Union européenne a choisi la date du 11 mars en souvenir de l’attentat le plus meurtrier d’Europe, à Madrid en 2004, qui avait fait 192 morts.

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