Mercredi, le pape François a déclenché une polémique. Le souverain pontife a comparé l’IVG (l’interruption volontaire de grossesse) au recours à un « tueur à gages ».
« Je ne comprends pas cette phrase » déclare Fabienne Keller, sénatrice (LR) du Bas-Rhin.
« Cette culpabilisation de la femme est injuste. D’abord, elle n’était pas seule au moment de l’acte d’amour. Et puis, elle est face à ce choix : « Suis-je en capacité d’élever l’enfant ? » Bien sûr, il vaut mieux pouvoir avoir recours à une régulation des naissances en amont mais ce n’est pas le cas partout dans le monde (…) Je crois qu’il faut (…) accompagner ces jeunes filles et ne pas laisser vivre ce qui peut être un traumatisme dans leur vie. »
Elle conclut : « Je pense vraiment que ces débats doivent être, non pas regardés à travers un jugement, mais à travers beaucoup de compassion et d’écoute de ces jeunes femmes. »
Durant cet entretien, Fabienne Keller a tenu à rappeler que son engagement politique était « lié à l’engagement politique de Simone Veil, après le procès de Bobigny ».