Quand les réseaux sociaux s’attaquent aux inégalités homme-femme

Quand les réseaux sociaux s’attaquent aux inégalités homme-femme

Invitée de l’émission « On va plus loin »  à l’occasion de la journée des droits des femmes, Natacha Quester-Séméon, porte-parole de « #JamaisSansElles », est venue nous parler de ce mouvement qui milite pour l’égalité homme-femme dans la société française.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après avoir découvert il ya un an et demi, que, lors d’un évènement politique se déroulant à l’Elysée, aucune femme experte n’avait été conviée, Natacha Quester-Séméon a réagi sur les réseaux sociaux. De là est né le mouvement « #JamaisSansElles », qui défend la mixité dans la société. Son but est de faire participer les hommes comme les femmes : « A l’origine, il y a un an, on a eu cette idée de lancer un appel, en demandant aux hommes de s’engager pour plus de mixité. C'est-à-dire que ce sont des dirigeants masculins, dans divers domaines, qui s’engagent à ne plus intervenir dans un évènement public où il n’y a pas au moins une femme ». Pour Natacha Quester-Séméon, le fait de faire participer à des initiatives des femmes et des hommes, permet d’avoir une force de frappe plus importante.

Et lorsque se déroule en France un évènement où les femmes ne sont pas conviées, chacun peut utiliser le hashtag « JamaisSansElles et le signaler sur les réseaux sociaux. « Il faut vraiment qu’il y ait des femmes, d’une façon ou d’une autre, à des postes de responsabilité. Ce n’est pas seulement une question de visibilité » ajoute-elle.

Alors que la campagne présidentielle bat son plein, « #JamaisSansElles » a proposé une charte aux candidats pour qu’ils s’engagent à défendre la mixité. Pour l’heure, Emmanuel Macron et Benoît Hamon l’ont signée.

Dans la même thématique

Illustration: justice tibunal,administration penitenciaire.
6min

Société

Qu’est-ce que le « contrôle coercitif », cette notion au cœur des débats sur la proposition de loi contre les violences sexuelles ?

L’intégration dans le Code pénal de cette notion, développée dans les années 1970 pour décrire certains aspects des violences conjugales, a nourri de vifs débats au Sénat jeudi 3 avril. Les élus ont renoncé à la faire entrer strico-sensu dans la loi, mais ils s’en sont inspirés pour revoir la définition pénale du harcèlement sur conjoint.

Le

European Union defence : ‘rearming Europe’ project
6min

Société

Kit de survie : « Quand une population est préparée, elle n’est pas en mode panique », salue le sénateur Olivier Cadic

Pour que les populations soient préparées en cas de crise, la Commission européenne conseille aux citoyens d’avoir un « sac de résilience » avec tout ce qu’il faut pour tenir, en cas de catastrophe naturelle… ou de guerre. « Le but n’est pas de faire peur aux gens », soutient le sénateur LR Cédric Perrin, mais « d’anticiper les situations ». La France prépare un livret de survie, sur le modèle suédois.

Le

Quand les réseaux sociaux s’attaquent aux inégalités homme-femme
4min

Société

« Sur le handicap, le regard de la société a progressé plus vite que celui des institutions » se réjouit Eglantine Eméyé

Mannequin, animatrice de télévision et comédienne. Elle a médiatisé le combat de son second fils Samy, atteint d’autisme sévère, pour alerter sur le manque de prise en charge des enfants handicapés, mais aussi la solitude des mères et des parents. Malgré la disparition de son fils en 2023, elle a décidé de poursuivre le combat. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Eglantine Eméyé dans « Un monde, un regard » sur Public Sénat.

Le