Quand les réseaux sociaux s’attaquent aux inégalités homme-femme
Invitée de l’émission « On va plus loin »  à l’occasion de la journée des droits des femmes, Natacha Quester-Séméon, porte-parole de « #JamaisSansElles », est venue nous parler de ce mouvement qui milite pour l’égalité homme-femme dans la société française.

Quand les réseaux sociaux s’attaquent aux inégalités homme-femme

Invitée de l’émission « On va plus loin »  à l’occasion de la journée des droits des femmes, Natacha Quester-Séméon, porte-parole de « #JamaisSansElles », est venue nous parler de ce mouvement qui milite pour l’égalité homme-femme dans la société française.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après avoir découvert il ya un an et demi, que, lors d’un évènement politique se déroulant à l’Elysée, aucune femme experte n’avait été conviée, Natacha Quester-Séméon a réagi sur les réseaux sociaux. De là est né le mouvement « #JamaisSansElles », qui défend la mixité dans la société. Son but est de faire participer les hommes comme les femmes : « A l’origine, il y a un an, on a eu cette idée de lancer un appel, en demandant aux hommes de s’engager pour plus de mixité. C'est-à-dire que ce sont des dirigeants masculins, dans divers domaines, qui s’engagent à ne plus intervenir dans un évènement public où il n’y a pas au moins une femme ». Pour Natacha Quester-Séméon, le fait de faire participer à des initiatives des femmes et des hommes, permet d’avoir une force de frappe plus importante.

Et lorsque se déroule en France un évènement où les femmes ne sont pas conviées, chacun peut utiliser le hashtag « JamaisSansElles et le signaler sur les réseaux sociaux. « Il faut vraiment qu’il y ait des femmes, d’une façon ou d’une autre, à des postes de responsabilité. Ce n’est pas seulement une question de visibilité » ajoute-elle.

Alors que la campagne présidentielle bat son plein, « #JamaisSansElles » a proposé une charte aux candidats pour qu’ils s’engagent à défendre la mixité. Pour l’heure, Emmanuel Macron et Benoît Hamon l’ont signée.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris – Marche Feministe contre les Violences de Genre, Sociales et d’Etat
5min

Société

Violences intrafamiliales : « Il existe un continuum entre sexisme et féminicides. Il faut désormais s’attaquer au comportement des hommes »

En France, plus de trois femmes sont victimes de féminicide ou tentative de féminicide conjugal chaque jour. Ce mardi, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, deux magistrats remettent à Gérald Darmanin un rapport afin d’apporter une réponse judiciaire mieux adaptée. Ils proposent dix mesures, dont la mise en place d’un nouveau type de magistrat : le juge des violences intrafamiliales.

Le

Quand les réseaux sociaux s’attaquent aux inégalités homme-femme
3min

Société

Drogue : Eric Piolle s'inquiète de « jeunes de plus en plus fracassés » par le narcotrafic

Le week-end dernier, un jeune adolescent a été touché par balles à Grenoble, près d’un point de deal. Sur la question du narcotrafic, « la société française est en échec », tout comme « les ministres de l'Intérieur successifs », estime Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble, invité de Public Sénat ce jeudi 20 novembre. L’édile défend une « légalisation contrôlée » du cannabis pour mettre à mal le trafic.

Le