Le 14 février dernier, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a présenté son plan pour transformer le baccalauréat. L’épreuve du bac selon le ministre sera réduite à quatre épreuves en terminale, dont un grand oral, et composé de 40 % de contrôle continu. Enfin, les filières classiques L, S et ES devront disparaître. Elles seront remplacées par un tronc commun et trois spécialités en première, ramenées à deux en terminale.
Mercredi, le ministre était auditionné sur sa réforme par la commission sénatoriale de la culture, de l’éducation et de la communication. L’esprit du bac, selon lui, doit être tel quel : « En préparant le baccalauréat, l’élève prépare ce qui le fait réussir au-delà du baccalauréat. On doit en finir avec un mot péjoratif issu du baccalauréat, (…) le bachotage ».
« Les notes vont avoir plus d’importance, parce qu’elles existeront, pour une bonne partie d’entre elles, avant le mois de juin, et donc pourront être prises en compte dans la démarche Parcoursup » indique-t-il. Selon lui, sa réforme suit une « démarche de justice », parce qu’on « accentue la notation sur les domaines choisis par l’élève ». « Les élèves ne joueront plus leur baccalauréat sur une seule semaine d’épreuves ».
Réforme du bac : « Un test de positionnement en seconde » voulu par Blanquer2
Pour pallier le constat que trop d’élèves arrivent en seconde avec « une orthographe fragile et des difficultés d’expression, Jean-Michel Blanquer annonce qu’en septembre 2018, un « test de positionnement en seconde » sera mis en place. « Tous les élèves de seconde de France » seront concernés, et ce test permettra de juger leurs niveaux de mathématiques et de français, ainsi qu’à peaufiner l’aide personnalisée qui leur sera dispensée, de sorte à « reconsolider les savoirs fondamentaux ».