Rétention des notes du bac : «Il faut des sanctions car c’est inacceptable» déclare Bruno Retailleau
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau juge que la rétention des notes du bac est « inacceptable » et demande plus de réponses à Jean-Michel Blanquer.

Rétention des notes du bac : «Il faut des sanctions car c’est inacceptable» déclare Bruno Retailleau

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau juge que la rétention des notes du bac est « inacceptable » et demande plus de réponses à Jean-Michel Blanquer.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que les résultats du baccalauréat sont attendus ce vendredi 5 juillet, des professeurs menacent le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, de faire de la « rétention de copies » pour protester contre la réforme du lycée. « C’est inacceptable de prendre en otage les élèves » réagit ce matin Bruno Retailleau. Il poursuit : « Ils ne demandent rien et j’en appelle au sérieux des éducateurs qui montrent le mauvais exemple. »

Hier le ministre de l'Éducation nationale a affirmé que pour les élèves dont les copies n'ont pas été rendues, ce sera les notes du contrôle continu qui seront provisoirement utilisées. Bruno Retailleau demande plus de réponses au ministre : « Il ne faut pas que Monsieur Blanquer se contente du communiqué qu’il a fait hier soir. S’il y a vraiment rétention, il faut des sanctions car c’est inacceptable. »

Il conclut : « J’ai entendu Monsieur Blanquer, il parlait comme un recteur. J’attends qu’il parle comme un ministre, avec l’autorité d’un ministre sur sa propre administration. »

Partager cet article

Dans la même thématique

SNCF la greve du 21 novembre 2024 en forme ultimatum.
5min

Société

Sabotage sur le réseau SNCF : « Surveiller un tel réseau, c’est quasi-impossible » estime-t-on au Sénat

Après des actes de malveillance qui ont paralysé plusieurs lignes importantes du réseau ferroviaire dimanche et lundi, le ministre des Transports a pointé la difficulté technique de sécuriser 28 000 km de voies. Les parlementaires pointent la même difficulté, alors que les acteurs du ferroviaire soulignent tous un « sous-investissement chronique » dans les infrastructures.

Le

Covid-19 Saint Denis hopital Delafontaine
6min

Société

« C’est une plaisanterie ! » : le choix de repousser encore l’examen au Sénat des textes sur la fin de vie divise l’hémicycle

L’examen de la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir n’a pas été inscrit à l’agenda du Sénat dans les prochaines semaines. Même situation pour le texte sur l’amélioration des soins palliatifs. Si la droite s’inquiétait d’un délai trop serré pour étudier ces questions sensibles avant le budget, la gauche dénonce, elle, « un prétexte de calendrier » pour repousser les débats.

Le