« Rire pour signaler qu’on existe » malgré le confinement… sur les réseaux sociaux
On n’a jamais autant ri sur les réseaux sociaux, ni autant partagé de vidéos et de visuels humoristiques. Analyse de ce phénomène à l’heure du confinement dans ce nouveau numéro de « Hashtag sur canapé ».
« L’humour est toujours lié à l’angoisse, à l’oppression. C’est une activité conjuratoire pour signaler qu’on existe » décode Denis Bertrand, sémiologue pour expliquer ce rire confiné. Le rire comme une remise en cause des règles est donc d’usage et cette fois-ci, en confinement le 1er thème de partage est celui des blagues sur les enfants et les parents excédés.
L'humour sur les Réseaux sociaux à l'heure du confinement : Les relations parents enfants
Capture internet
Si certains sont sur les nerfs, d’autres gardent la maîtrise du temps. C’est le thème d’une blague très relayée sur Emmanuel Macron, qui se voulait maître des horloges. Mais le 2e thème le plus partagé sur internet est celui des masques et de l’hygiène. Dans ce monde « cul par-dessus tête », l’humour absurde viralise.
L'humour sur les Réseaux sociaux à l'heure du confinement : La figure du héros
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Des messages qui se partagent sur Facebook, dont l’activité a fait un bon mais aussi « dans les groupes amicaux et familiaux privés grâce aux applications comme WhatsApp » explique Benjamin Grange de Dentsu Consulting. Un moyen de rire en famille malgré le confinement.
Avec : Denis Bertrand : Sémiologue - Paris VIII Benjamin Grange : Spécialiste en e-réputation - Président de Dentsu Consulting
Pour répondre à la crise du logement, le groupe communiste du Sénat propose d’encadrer les prix du foncier, afin de favoriser la construction de logements sociaux et l’accession à la propriété. Le dispositif serait calqué sur l’encadrement des loyers, déjà en vigueur dans une dizaine de métropoles.
Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a annoncé lundi sa volonté de « modifier la loi » pour faire « contribuer » les détenus à une partie de leurs frais d’incarcération. « On est dans la démagogie la plus caricaturale », réagit sur Public Sénat le sénateur socialiste Jérôme Durain, co-rapporteur de la proposition de loi sur le narcotrafic qui devrait être définitivement adoptée par l’Assemblée nationale ce mardi. L’élu dénonce une « surenchère sécuritaire ».
L’intégration dans le Code pénal de cette notion, développée dans les années 1970 pour décrire certains aspects des violences conjugales, a nourri de vifs débats au Sénat jeudi 3 avril. Les élus ont renoncé à la faire entrer strico-sensu dans la loi, mais ils s’en sont inspirés pour revoir la définition pénale du harcèlement sur conjoint.
Pour que les populations soient préparées en cas de crise, la Commission européenne conseille aux citoyens d’avoir un « sac de résilience » avec tout ce qu’il faut pour tenir, en cas de catastrophe naturelle… ou de guerre. « Le but n’est pas de faire peur aux gens », soutient le sénateur LR Cédric Perrin, mais « d’anticiper les situations ». La France prépare un livret de survie, sur le modèle suédois.