Malnutrition, éducation, insalubrité, les problèmes sont nombreux au Bangladesh. Pourtant, Muhammad Yunus défie de s’« attaquer à l’impossible » et propose une économie alternative : le Social Business. Sur le terrain, dans les zones reculées du pays, le réalisateur Amirul Arham est allé à la rencontre des acteurs engagés dans ce nouveau modèle social. Il observe les rapports entre la population et des entreprises comme Veolia ou Danone. Optimiste, il estime que le Social Business « peut vraiment réduire la pauvreté ».
Social Business - Les premiers pas au Bangladesh
L’argent n’est pas une finalité, mais...
« Tout pour les autres, rien pour moi » prône la philosophie de Muhammad Yunus. Les entreprises engagées dans ce modèle ne doivent générer « ni pertes, ni dividendes ». Séduit par cette pensée, Amirul Arham explique que « la misère est une œuvre des hommes, et c’est donc à eux de la détruire ».
Dans les faits, les entreprises ne sont pas désintéressées et trouvent aussi leur compte. « Les hommes ne sont pas des anges » rappelle Maria Nowak, une économiste interviewée dans le documentaire. Des propos confirmés par le PDG de Danone « Muhammad Yunus est un guide, je suis son disciple, et parfois indiscipliné ».
1er diffusion samedi 18 février à 22h