Sommes-nous des enfants gâtés de la démocratie ?
Pourquoi les Français sont-ils si insatisfaits de leurs dirigeants politiques ? Pourquoi ce fossé qui se creuse entre les citoyens et leurs représentants ? Ecoutez !

Sommes-nous des enfants gâtés de la démocratie ?

Pourquoi les Français sont-ils si insatisfaits de leurs dirigeants politiques ? Pourquoi ce fossé qui se creuse entre les citoyens et leurs représentants ? Ecoutez !
Public Sénat

Par Tam Tran Huy

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Plusieurs signaux montrent que les Français éprouvent de plus en plus de défiance vis-à-vis de leurs représentants. On l’a vu récemment avec les vagues de violences qui ont frappé les élus… Et dans les urnes, cela se matérialise par l’abstention. La montée de l'abstention, c'est une tendance lourde de notre vie politique depuis 30 ans mais elle ne fait que s’accentuer.

Lors des dernières élections régionales, deux-tiers des électeurs inscrits ont boudé les urnes au second tour, et près de 80 % pour les jeunes. En revanche, le scrutin présidentiel continue de rassembler, il fait figure d'exception : c’est l’élection reine sous la Ve République.

Pourquoi les Français sont-ils si insatisfaits de leurs dirigeants politiques ? Pourquoi ce fossé qui se creuse entre les citoyens et leurs représentants et comment le combler ? Y a-t-il des raisons objectives à notre défiance ou sommes-nous des enfants gâtés de la démocratie ?

Dans cet épisode, nous interrogeons le chercheur Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof et enseignant à Sciences-Po. Il a beaucoup travaillé sur le point de vue des citoyens dans l’analyse politique. A travers son regard, nous analysons ce désintérêt important des Français à l’égard de leurs représentants et nous nous interrogeons sur les moyens de mieux faire rentrer le citoyen dans les institutions. Grand débat, convention citoyenne pour le climat... Certaines initiatives ont tenté de recoudre ce lien, sans y parvenir tout à fait.

 

Références de l'épisode

Je vote, tu votes, nous votons – le podcast

Chaque semaine, pendant toute la campagne électorale, le podcast de Public Sénat et du Cevipof-Sciences Po explore un pan du vote des Français. Tâm Tran Huy dialogue avec un chercheur le comportement électoral de nos concitoyens. Comment chacun choisit son candidat ? En fonction de son milieu social, de son parcours de vie, de ses émotions ? Est-ce que les jeunes votent comme leurs parents ? Les gens qui achètent une voiture électrique mettent-ils tous un bulletin vert dans l'urne ? Etc.

Parce qu’une élection présidentielle, ce ne sont pas que des candidats ambitieux et des petites phrases assassines, mais qu’elle concerne surtout des millions d’électrices et d’électeurs, nous avons souhaité décrypter avec vous leurs comportements dans les urnes.

Podcast, mode d’emploi

Pour écouter notre podcast, vous pouvez le faire directement dans le player ci-dessus, en cliquant sur la flèche.

Vous pouvez également le trouver facilement sur toutes les plateformes de podcast :


Et surtout, abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode !
Et envoyez-nous vos commentaires à bonjour@publicsenat.fr

Partager cet article

Dans la même thématique

Sommes-nous des enfants gâtés de la démocratie ?
3min

Société

Intelligences artificielles : « On ne peut pas leur faire confiance », prévient le concepteur de l’assistant vocal Siri

Auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat, l’informaticien Luc Julia, concepteur de l’assistant vocal Siri a démystifié les idées reçues sur l’intelligence artificielle. S’il conçoit cette nouvelle technologie comme un « outil » permettant de dégager du temps, il alerte sur le manque de fiabilité des informations.

Le

Sommes-nous des enfants gâtés de la démocratie ?
2min

Société

Interdiction des réseaux sociaux aux jeunes : sans consensus européen, la France « montrera la voie », selon le ministre de l’Europe

Après le meurtre d’une surveillante par un collégien de 14 ans à Nogent, Emmanuel Macron a remis l’interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 15 ans sur la table. Le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, assure à cet égard que si un « consensus » européen ne se dégage pas, la France « montrera la voie » dans les prochains mois.

Le