Soutien au tourisme : quelles sont les attentes des acteurs locaux ?
A la une de la presse régionale, les attentes des acteurs locaux du tourisme face au plan de soutien du gouvernement. Dans les Vosges, une partie de l’industrie a bien fonctionné pendant le confinement. 

Soutien au tourisme : quelles sont les attentes des acteurs locaux ?

A la une de la presse régionale, les attentes des acteurs locaux du tourisme face au plan de soutien du gouvernement. Dans les Vosges, une partie de l’industrie a bien fonctionné pendant le confinement. 
Alexandre Poussart

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le gouvernement présente aujourd’hui le plan de soutien au secteur du tourisme, lourdement frappé par cette crise du coronavirus. Alors comment relancer le tourisme ? C’est la question que pose le journal La Marseillaise. 

Une année blanche fiscale et une baisse de la TVA

Un enjeu crucial pour la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur où le tourisme a déjà perdu 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires depuis le début de l’épidémie. Alors quelles sont les attentes des acteurs locaux du tourisme ? Les professionnels veulent être fixés sur une date de réouverture des établissements et sur les modalités d’accueil des clients. « Il faut une année blanche fiscale et une baisse de la TVA » demande un restaurateur de la Pointe-Rouge à Marseille. 

Corse : entre sécurité sanitaire et reprise urgente

La Corse attend aussi avec impatience le plan de soutien au secteur du tourisme. Quel envol pour la saison, se demande le journal Corse-Matin. 

L’économie de l’île repose à 50% sur le secteur touristique. Et en Corse, il y a un débat entre la sécurité sanitaire et la relance de l’activité touristique. D’un côté, l’exécutif corse veut mettre l’île sous cloche avec un green pass pour n’accepter que les touristes négatifs au Coronavirus. De l’autre, les professionnels du tourisme veulent sauver leur industrie. Pour le patron du Medef en Corse, « si le secteur réalise moins de 30% de son chiffre habituel, l’économie locale mettra entre 3 et 5 ans à se relever. » 

Réouverture des plages : la « confusion totale »

La première étape de cette relance c’est la réouverture des plages. Cette décision est désormais dans les mains des préfets de départements. Mais pour le journal Presse Océan, cela crée une confusion totale.

Hier les plages de La Baule et de Pornichet en Loire-Atlantique ont pu rouvrir, mais seule l’activité physique y est autorisée. Interdiction de lézarder au soleil. Mais beaucoup d’autres communes de Loire-Atlantique sont en attente de l’autorisation de l’État pour rouvrir leurs plages. Le préfet demande des précisions sur certains dossiers. C’est le cas de la ville de Saint-Nazaire où en réalité les habitants ont déjà repris possession de leur bord de mer. Le maire de La Baule qui pu rouvrir veut mettre en place une surveillance policière accrue sur les plages pour respecter les règles sanitaires. 

Industrie : les grands gagnants du confinement

On parle beaucoup des secteurs sinistrés par les effets de la crise du coronavirus. Mais certaines filières ont profité de cette période épidémique, notamment dans l’industrie, c’est à la une du journal Vosges-Matin.

La production de papier toilette a fonctionné à plein régime. La papeterie Lucart dans les Vosges, a augmenté sa production pour éviter la pénurie de papier hygiénique dans les supermarchés. Les ateliers Lucart ont vite anticipé les mesures sanitaires à mettre en place, avec une distance entre les ouvriers et du plexiglas entre les bureaux. 

Autre entreprise vosgienne qui a bien marché pendant cette période, le groupe De Buyer fabricant des ustensiles de cuisine. Après un coup d’arrêt au début de la crise, l’activité a explosé pendant le confinement. La vente de poêles à crêpes a été multipliée par 4. Un chiffre permis par les Français qui se sont improvisés cuisiniers et pâtissiers à la maison pendant le confinement.

Partager cet article

Dans la même thématique

Soutien au tourisme : quelles sont les attentes des acteurs locaux ?
8min

Société

Voitures en bout de course, hélicos hors d’âge, loyers qui plombent les comptes : le numéro 1 de la gendarmerie alerte devant le Sénat

Malgré un budget en légère hausse de 200 millions d’euros en 2026, la gendarmerie nationale est contrainte à des « renoncements » multiples, alerte son directeur général, Hubert Bonneau. Face à une hausse de la délinquance et des missions diverses, y compris l’appui aux armées, en cas de guerre face à une autre nation, ses moyens sont insuffisants, juge le patron de la gendarmerie.

Le

SNCF la greve du 21 novembre 2024 en forme ultimatum.
5min

Société

Sabotage sur le réseau SNCF : « Surveiller un tel réseau, c’est quasi-impossible » estime-t-on au Sénat

Après des actes de malveillance qui ont paralysé plusieurs lignes importantes du réseau ferroviaire dimanche et lundi, le ministre des Transports a pointé la difficulté technique de sécuriser 28 000 km de voies. Les parlementaires pointent la même difficulté, alors que les acteurs du ferroviaire soulignent tous un « sous-investissement chronique » dans les infrastructures.

Le