Stations de ski : Laurent Wauquiez dénonce « la folie administrative parisienne »
Le président Les Républicains de la région Auvergne Rhône-Alpes a défendu, sur le plateau de Bonjour chez vous, l’ouverture des remontées mécaniques dans les stations de ski, soutenant la volonté « de travailler » des montagnards.

Stations de ski : Laurent Wauquiez dénonce « la folie administrative parisienne »

Le président Les Républicains de la région Auvergne Rhône-Alpes a défendu, sur le plateau de Bonjour chez vous, l’ouverture des remontées mécaniques dans les stations de ski, soutenant la volonté « de travailler » des montagnards.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Il y a des moments où il faut remettre en question la folie administrative parisienne », dénonce Laurent Wauquiez. Invité de Bonjour chez vous, le président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes s’est lancé dans un réquisitoire contre la fermeture des remontées mécaniques dans les stations de ski. « Il faut prendre un temps de recul », argumente-t-il. « Vous pouvez aller dans le métro, mais pas vous asseoir sur un télésiège, vous pourrez aller au cinéma pendant les vacances, mais pas faire de ski dans une station. Où est la logique ? Aujourd’hui les gens sont en colère car cette décision n’a pas de sens », soutient l’ancien président des Républicains.

Balayant le sujet d’une éventuelle surcharge des services hospitaliers due aux accidentés des sports d’hiver, Laurent Wauquiez affirme : « Dire cela, c’est ne pas connaître le fonctionnement des stations. 80 % des accidents sont gérés par les cabinets médicaux qui sont directement dans les stations. Par ailleurs, on a la capacité d’organiser des accompagnements avec des hôpitaux de notre région ». Selon lui, la décision du gouvernement fragilise les 130 000 travailleurs du secteur de la montagne, une raison qui a motivé la décision des départements montagnards de déposer un référé au Conseil d’Etat afin de faire annuler la décision du gouvernement d’imposer la fermeture des domaines skiables jusqu’en janvier.

« Les montagnards ne demandent pas à être achetés mais demandent à travailler »

« Tous les départements de la région sont à bord », insiste Laurent Wauquiez. « C’est la montagne qui se lève pour dire stop ». Le président de région assure que tous les acteurs des stations sont prêts à respecter les protocoles sanitaires recommandés. « La montagne, c’est un univers où les gens sont responsables et sérieux », argumente-t-il. Mais il en va pour lui de la survie du secteur, peu importent les indemnisations proposées par le gouvernement. « Les montagnards ne demandent pas à être achetés mais demandent à travailler », assure-t-il. Et de conclure : « J’attends que le gouvernement reprenne ses esprits, et qu’on retrouve le bon sens ».

Retrouvez l'entretien de Laurent Wauquiez en intégralité ici

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Stations de ski : Laurent Wauquiez dénonce « la folie administrative parisienne »
3min

Société

Drogue : Eric Piolle s'inquiète de « jeunes de plus en plus fracassés » par le narcotrafic

Le week-end dernier, un jeune adolescent a été touché par balles à Grenoble, près d’un point de deal. Sur la question du narcotrafic, « la société française est en échec », tout comme « les ministres de l'Intérieur successifs », estime Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble, invité de Public Sénat ce jeudi 20 novembre. L’édile défend une « légalisation contrôlée » du cannabis pour mettre à mal le trafic.

Le

Stations de ski : Laurent Wauquiez dénonce « la folie administrative parisienne »
7min

Société

Stade de France, terrasses, Bataclan : dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, une série d’hommages sous le signe de l'émotion à Paris

Avant le discours prononcé par Emmanuel Macron en fin de journée, une série de commémorations se sont tenues ce jeudi 13 novembre à Saint-Denis et à Paris. 132 personnes sont mortes dans les attentats de 2015 au Stade de France, sur les terrasses parisiennes et au Bataclan. Des épisodes empreints d’une intense émotion, une décennie après les faits.

Le