Un premier jour de déconfinement prudent partout en France
À la une de la presse régionale, un premier jour de déconfinement plutôt prudent dans tout le pays. La vie reprend dans les centres-bourgs, les usines rouvrent et les salariés passent l’épreuve du masque dans les transports.  

Un premier jour de déconfinement prudent partout en France

À la une de la presse régionale, un premier jour de déconfinement plutôt prudent dans tout le pays. La vie reprend dans les centres-bourgs, les usines rouvrent et les salariés passent l’épreuve du masque dans les transports.  
Alexandre Poussart

Temps de lecture :

4 min

Publié le

Mis à jour le

« Un déconfinement prudent », c’est la Une de Charente Libre ce matin. « Ça repart », à la une du journal l’Ardennais. C’est cette prudence qui est soulignée dans le comportement des Français pour leurs premiers déplacements en liberté dans la rue. Une journée si particulière où la vie a repris peu à peu son cours dans les centres-bourgs. Comme à Fismes dans la Marne, où la librairie a rouvert pour le plaisir des habitants, mais ils restent méfiants et ne souhaitent pas sortir tous les jours. 

PSA à Charleville-Mézières : réouverture de la fonderie

Les usines ont rouvert également, comme la fonderie de PSA à Charleville-Mézières. 200 salariés volontaires ont participé à cette reprise. Et ils ont dû prendre connaissance du nouveau protocole sanitaire mis en place dans l’usine. Les ouvriers de PSA attendent maintenant que le carnet de commandes se remplisse à nouveau. 

Ruée chez les buralistes du Perthus (Pyrénées-Orientales)

Un déconfinement qui s’est globalement bien passé mais il y a eu quelques couacs, dont on parle forcément. La foule sur le canal Saint-Martin, hier soir à Paris, et une longue file d’attente devant les buralistes la commune du Perthus, dans les Pyrénées-Orientales. Le Perthus a la particularité de se trouver à cheval sur la frontière franco-espagnole et hier les buralistes espagnols ont eu beaucoup de succès, et ont fait oublier les mesures sanitaires. C’est à lire dans l’Indépendant.  

Aix : un psy pour rassurer le salon de coiffure

Du monde chez les buralistes et aussi dans les salons de coiffure, fermés pendant les 55 jours de confinement. Et à Aix-en-Provence, un salon de coiffure a fait appel à un psychiatre pour rassurer ses employés face à la vague de clients qui s’annoncent et aux mesures sanitaires à respecter. Grâce au docteur Delaubre, les coiffeuses de ce salon ont pu intégrer les nouvelles pratiques, comme le port du masque et la distanciation avec le client. Un manque de repères qui peut parfois entraîner de l’anxiété.  

La Provence qui titre sur ce déconfinement à petits pas. 

Pau : les usagers des bus à l’épreuve des masques

Une partie des salariés a fait son retour dans les transports en commun, c’est sans doute l’un des points les plus fragiles du déconfinement. Dans les bus de Pau, dans le Béarn, les usagers ont passé l’épreuve des masques.

Le port du masque est obligatoire dans les transports mais les contrôleurs font pour l’instant preuve de tolérance et de pédagogie avec les usagers. À partir de demain, ils mettront des amendes de 135 euros en cas d’infraction. Et puis concernant la distanciation sociale dans les bus, les conducteurs ont essayé hier de la faire respecter, mais c’était déjà très compliqué. 

Amiens : à l’école du déconfinement

Aujourd’hui 40 000 écoles font leur rentrée après deux mois d’enseignement à distance. “A l’école du déconfinement”, titre le Courrier Picard.

Avec un reportage dans une école d’Amiens qui s’est préparée à cette rentrée progressive. Les horaires d’arrivée des élèves vont être étalés sur une demi-heure. La récréation se fera dans deux cours différentes. Les salles seront nettoyées deux fois par jour et il y aura un agent toute la journée dans les toilettes. 

Du côté des universités, la rentrée va se faire très progressivement. C’est à la Une des DNA. L’administration va pouvoir rentrer dans les établissements à partir de cette semaine. Mais les étudiants ne reviendront pas dans les locaux avant septembre...

Partager cet article

Dans la même thématique

Un premier jour de déconfinement prudent partout en France
8min

Société

Voitures en bout de course, hélicos hors d’âge, loyers qui plombent les comptes : le numéro 1 de la gendarmerie alerte devant le Sénat

Malgré un budget en légère hausse de 200 millions d’euros en 2026, la gendarmerie nationale est contrainte à des « renoncements » multiples, alerte son directeur général, Hubert Bonneau. Face à une hausse de la délinquance et des missions diverses, y compris l’appui aux armées, en cas de guerre face à une autre nation, ses moyens sont insuffisants, juge le patron de la gendarmerie.

Le

SNCF la greve du 21 novembre 2024 en forme ultimatum.
5min

Société

Sabotage sur le réseau SNCF : « Surveiller un tel réseau, c’est quasi-impossible » estime-t-on au Sénat

Après des actes de malveillance qui ont paralysé plusieurs lignes importantes du réseau ferroviaire dimanche et lundi, le ministre des Transports a pointé la difficulté technique de sécuriser 28 000 km de voies. Les parlementaires pointent la même difficulté, alors que les acteurs du ferroviaire soulignent tous un « sous-investissement chronique » dans les infrastructures.

Le