« En juin, fais ce qu’il te plaît », nous dit l’Ardennais, reprenant la maxime populaire. Juin sera donc aussi marqué par ce « vent de liberté » à lire à la une du Berry Républicain ou encore « Le retour des beaux jours ! » que nous pourrons vivre en terrasse à partir de mardi comme l’écrit Centre Presse, et ce « Enfin la Vie en Vert ! » nous dit le Courrier Picard avec la encore un point d’exclamation.
La légende de la photo de la une du journal nous explique que « La vie va reprendre son cours avec la réouverture mardi des cafés et des restaurants et la fin des 100 kilomètres »... Beaucoup de titres de la presse régionale sont sur ce registre ce matin.
Le Grand Est soulagé
Les annonces d’hier étaient particulièrement scrutées dans les départements les plus touchés par le coronavirus. Notamment ceux du Grand Est. A la une de l’Est Républicain, on lit le soulagement dans ces mots : « Le Grand Est en Vert » !
Et la photo d’Édouard Philippe devant les cartes mi-mai et fin mai… Une amélioration de la situation sanitaire de la région analysée dans le journal : « Il y a trois semaines, le taux d’occupation des lits de réanimation par les malades covid 19 (un taux de 70%) avait suffi à lui seul à faire basculer la région entière dans le rouge. » Aujourd’hui ce taux est redescendu sous la barre des 40%.” D’ailleurs le covid-19 ne représente plus que 1,5% des passages aux urgences aujourd’hui note l’Est Républicain. Mais attention à rester prudent on compte toujours des foyers : on en a recensé 29 dans la région Grand Est. Les autorités restent très vigilantes, conclut l’article.
Enfin, Paris Normandie revient longuement sur la phase II du déconfinement mais aussi sur le décès de Guy Bedos, personnalité française très populaire. Il est mort hier à l’âge de 85 ans au moment où ce vent de liberté vient souffler sur la France et justement, le quotidien note la liberté de l’humoriste. Le journal basé à Rouen écrit : « Ce grand angoissé, aux cheveux blancs avec les ans et aux yeux noirs espiègles était avant tout, libre. À sa façon. Il disait : « Je me sens d’abord humoriste et satiriste. C’est ma religion. Donc libre de toute espèce de laisse qui pourrait me tenir. Je veux pouvoir tout dire y compris des conneries. »
Paris Normandie qui salue l’engagement de Guy Bedos pour des causes importantes comme en faveur des migrants à Calais par exemple. Même à l'âge de 80 ans, il continuait à militer.
Mardi peut-être les Français porteront-ils un toast à ce grand monsieur qui nous a tant fait sourire… Un toast en terrasse donc enfin !