Alors qu’un Français sur trois ne croit pas que les vaccins soient sûrs, selon une étude américaine Gallup, l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié mercredi 26 juin son premier bilan sur la sécurité de la vaccination des bébés.
« Ce rapport dresse un premier rapport rassurant concernant la sécurité des vaccins » assure Alban Dhanani, directeur adjoint en charge des vaccins à l'ANS (Agence nationale de sécurité du médicament), sur le plateau d’« On va plus loin ».
« Il compare deux périodes : une période longue de six ans avant l’extension de l’obligation vaccinale qui est intervenue le 1er janvier 2018 ; et une période plus courte (…) de six mois, après la mise en place de cette extension. On a voulu comparer s’il y avait un changement dans le nombre de déclarations des effets indésirables. L’un des enseignements de ce rapport c’est qu’effectivement, il n’y a pas plus d’effets indésirables qui ont été déclarés depuis l’instauration de l’obligation vaccinale. »
Mais le directeur adjoint en charge des vaccins à l'ANS reconnaît qu’un recul de six mois n’est pas suffisant : « On va faire un nouveau rapport sur une période complète d’un an sur toute l’année 2018. Mais on avait voulu faire cette comparaison le plus tôt possible, ne pas attendre six mois / huit mois supplémentaires, pour avoir ce rapport et rapidement communiquer (…) Parce qu’on a beaucoup de rumeurs, de polémiques sur la sécurité des vaccins, de pertes de confiance sur la vaccination. »
Et d’ajouter : « La principale conséquence de cette défiance envers la vaccination, c’est la baisse de la couverture vaccinale (…) Avec une couverture vaccinale suffisante, on protège la population dans son ensemble. »
Mais Alban Dhanani se veut optimiste : « On voit que finalement la confiance revient. »
Vous pouvez voir et revoir cet entretien, en intégralité :
OVPL. Entretien avec Alban Dhanani, directeur adjoint en charge des vaccins à l'ANSM (en intégralité)