Territoires
Le Sénat augmente de 120 millions d’euros le budget de l’hébergement d’urgence
Les sénateurs ont réhaussé les crédits mobilisés pour financer l’hébergement d’urgence, considérés comme étant sous-budgétisés chaque année.
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Face au soutien transpartisan de cet amendement au projet de loi de finances pour 2025, le ministre des Comptes publics, Laurent Saint-Martin a finalement transformé son avis défavorable en avis de sagesse. « Il amène un avantage financier pour les agriculteurs qui font une gestion durable de leurs haies […] C’est fondamental si on veut arrêter l’érosion des haies dont on a vraiment besoin dans une adaptation face aux aléas climatiques », a défendu le sénateur écologiste, Daniel Salmon. L’amendement co-signé par des sénateurs de tous bords reprend une disposition de la proposition de loi écologiste qui sera examinée le 19 décembre.
Les haies « constituent des éléments importants des continuités écologiques, et contribuent à la qualité de l’air, aux fonctionnalités écologiques des sols, au cycle de l’eau, et à la qualité paysagère […] abritent également une biodiversité importante […] lutte contre l’érosion et constituent un abri pour les prédateurs des nuisibles », précise l’exposé des motifs
C’est pourquoi l’amendement adopté ce vendredi, et dont l’objectif figure à la proposition de loi, prévoit la mise en place d’un crédit d’impôt d’un montant de 60 % des dépenses engagées dans l’entretien des haies accordé dans la limite d’un plafond de 4 500 € par exploitation. La gestion durable suppose d’entretenir chaque année environ un dixième de son linéaire. La dépense fiscale créée par cet amendement est estimée à environ 9 millions d’euros la première année, compensée par une baisse des crédits alloués au « plan haies ».
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