Territoires
Un rapport d’une commission d’enquête du Sénat formule 16 recommandations pour restaurer le principe de libre administration des collectivités, en leur garantissant une réelle autonomie fiscale.
Le
Par Théodore Azouze
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Un sondage éclairant à l’approche des élections municipales 2026. Moins d’un an avant le scrutin, le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat en juin met en lumière les principaux enjeux de ce prochain rendez-vous dans les urnes. Avec un enseignement majeur : le maire demeure, de loin, l’élu préféré des Français. En effet, 60% d’entre eux estiment avoir une « bonne » ou une « très bonne » opinion de leur maire.
Avec ce statut, l’image du maire surpasse celle de l’ensemble des autres élus politiques. Un phénomène qui s’explique en partie par la proximité entretenue par beaucoup de citoyens avec leur édile. Seuls 10% des Français interrogés affirment ainsi ne pas connaître leur maire. Ce niveau de méconnaissance est bien inférieur à celui d’autres fonctions politiques, y compris locales.
« La popularité mesurée pour les députés (36%) et les sénateurs (26%) se situe 24 à 34 points en deçà de celle enregistrée pour les maires. Logique, nombre d’entre eux ne sont pas connus de leurs électeurs », précise Gaël Sliman, président d’Odoxa, dans son analyse détaillée des résultats. En revanche, « tel n’est pas le cas des présidents de la République », poursuit le sondeur. L’expert fait référence aux 28% de popularité seulement obtenus par Emmanuel Macron dans cette même enquête d’opinion.
Ces résultats sont à mettre en relief avec une détresse de plus en plus accrue de la part des maires. Violences contre les élus, sentiment d’abandon, difficultés budgétaires… De nombreux édiles alertent ces dernières années sur leur mal-être. Preuve de cette tendance : un niveau record de démissions d’élus a été constaté depuis 5 ans. Selon les chiffres de l’Observatoire de la démocratie de proximité AMF-Cevipof/Sciences Po, 2189 maires ont quitté leur fonction entre septembre 2020 et mars 2025. Ce chiffre est quatre fois plus élevé que durant la période entre 2008 et 2014.
Méthodologie
L’enquête a été réalisée les 18 et 19 juin 2025, sur Internet, auprès d’un échantillon de 1 005 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Par exemple, dans un échantillon de 1 000 personnes, si le pourcentage observé est de 20 % ou de 80 %, la marge d’erreur est égale à 2,5 points : le pourcentage réel est donc compris dans un intervalle entre 17,5 % et 22,5 %, ou entre 77,5 % et 82,5 %.
Best of du 14 juillet 2025