Emploi : « Le service civique, c’est un label », reconnaît Gabriel Attal
Interrogé par les jeunes lors d’un atelier du grand débat national, le secrétaire d'État chargé de la Jeunesse précise que le gouvernement va avancer sur la reconnaissance des compétences acquises dans le cadre des expériences de volontariat ou d’engagement citoyen. Il promet un « vrai dispositif », avec une « charte » à la clé.

Emploi : « Le service civique, c’est un label », reconnaît Gabriel Attal

Interrogé par les jeunes lors d’un atelier du grand débat national, le secrétaire d'État chargé de la Jeunesse précise que le gouvernement va avancer sur la reconnaissance des compétences acquises dans le cadre des expériences de volontariat ou d’engagement citoyen. Il promet un « vrai dispositif », avec une « charte » à la clé.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Une fois un service civique de six achevé, comment faire pour entrer dans le monde de l’emploi ou embrayer dans l’enseignement supérieur, en valorisant cette expérience ? C’est Naïma, 21 ans, volontaire à Auxerre, qui pose cette question autour de l’enjeu de l’insertion professionnelle, lors du débat des jeunes engagés, organisé à la Villette à Paris.

« Ce n’est absolument pas un horizon infranchissable que de travailler sur ça et d’avoir un vrai système qui fonctionne », lui a répondu Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse. Il était l’un des deux membres du gouvernement représenté avec Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.

Le benjamin du gouvernement rappelle qu’il s’agit d’une demande portée « par les employeurs eux-mêmes ». « Le bas du CV est en train de devenir le haut du CV », affirme-t-il, citant une confidence du président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux. « Le fait qu’il y ait un engagement, c’est un gage de capacité d’initiative, de capacité à évoluer dans un collectif, un gage d’adaptabilité », affirme-t-il devant ce millier de jeunes citoyens, pour la plupart engagés dans le cadre du service civique.

Le secrétaire d’État veut un « référentiel » commun pour les employeurs

Le « service civique, c’est un label », insiste le secrétaire d’État. Après avoir rappelé que plusieurs personnes et organismes étaient sensibles à la manière de mieux prendre en compte cet apport dans une vie professionnelle, il a promis un « vrai dispositif, qui impacte ». Il a notamment cité l’exemple du « CV citoyen », porté par les Jeunes chambres économiques, et qui listent les compétences acquises lors d’expériences comme le service civique :

« Il y a plein d’initiatives. Ce qu’il faut, c’est réussir à les faire converger pour qu’elles aient un vrai impact. En gros, arriver à avoir un référentiel, sur les grandes compétences que l’on acquiert à l’occasion d’un engagement. »

Gabriel Attal imagine une « charte », qui serait signée avec le patronat, pour les compétences acquises soient « reconnues ».

Partager cet article

Dans la même thématique

MANIFESTATION BLOQUONS TOUT
9min

Politique

La taxe Zucman plébiscitée par 86 % des Français : « Il se passe un truc massif et transpartisan dans le pays »

Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».

Le

SIPA_01215443_000022
8min

Politique

Nouveau gouvernement : Les Républicains tiraillés entre « rupture » et maintien au pouvoir

Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.

Le