François Sauvadet (UDI) démissionne de son mandat de député

François Sauvadet (UDI) démissionne de son mandat de député

Identifiant Scald invalide. François Sauvadet (UDI) a annoncé mercredi démissionner de l’Assemblée nationale, comme il s’y était engagé en vertu du non cumul des mandats, souhaitant rester président du Conseil départemental de Côte-d’Or et siéger au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. La démission du député de Côte d’Or, effective dès ce mercredi, était attendue depuis […]
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Identifiant Scald invalide.

François Sauvadet (UDI) a annoncé mercredi démissionner de l'Assemblée nationale, comme il s'y était engagé en vertu du non cumul des mandats, souhaitant rester président du Conseil départemental de Côte-d'Or et siéger au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté.

La démission du député de Côte d'Or, effective dès ce mercredi, était attendue depuis les élections régionales de 2015.

Dans un courrier adressé aux maires de sa 4e circonscription de Côte d’Or, rendu public mercredi, François Sauvadet les informe de sa décision de "rester président du Conseil départemental et président du groupe de la droite et du centre au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté" (contrôlé par le Parti socialiste).

"Cette décision me conduit à quitter l’Assemblée nationale à compter du 17 août 2016, comme je m’y étais engagé", écrit M. Sauvadet, député de Côte d'Or depuis 23 ans.

"J’en ai informé par courrier le président de l’Assemblée nationale et la préfète de la Région Bourgogne Franche-Comté", ajoute-t-il.

"La loi sur le cumul des mandats m'impose de choisir dans un délai de 30 jours dès que l'élection du Conseil régional est validée. Le Conseil d'État s'étant prononcé et ayant reconnu les élections, je dois prendre mes responsabilités".

"C'est un choix que, de toutes façons, j'aurais été amené à faire dans quelques mois, au terme de mon mandat parlementaire, en juin 2017, car la loi interdira, à ce moment là, d'être à la fois député et président de Conseil départemental", relève-t-il.

François Sauvadet précise dans son courrier qu'il n'y aura pas d'élection partielle pour le remplacer car la loi ne le prévoit pas à moins d'un an du renouvellement de l'Assemblée nationale.

En septembre, alors tête de liste LR-UDI-DVD aux élections régionales, M. Sauvadet avait annoncé qu'il démissionnerait "dès janvier" de son mandat de député. Ce retard mis à tenir sa promesse lui avait valu les critiques de l'opposition régionale.

Partager cet article

Dans la même thématique

François Sauvadet (UDI) démissionne de son mandat de député
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le