Affaire Benalla : « Le masque est tombé. C’est la marche de trop pour le Sénat » estime François Patriat
François Patriat, président du groupe LREM au Sénat s’est dit « surpris » et « indigné » après la décision du bureau du Sénat de transmettre à la justice les cas d’Alexandre Benalla, Vincent Crase et de trois hauts responsables de l’Élysée.

Affaire Benalla : « Le masque est tombé. C’est la marche de trop pour le Sénat » estime François Patriat

François Patriat, président du groupe LREM au Sénat s’est dit « surpris » et « indigné » après la décision du bureau du Sénat de transmettre à la justice les cas d’Alexandre Benalla, Vincent Crase et de trois hauts responsables de l’Élysée.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Je suis surpris et en même temps indigné « déclare au micro de Public Sénat François Patriat, le président du groupe LREM à la Haute assemblée, après la décision du bureau du Sénat de transmettre à la justice les cas d’Alexandre Benalla, Vincent Crase et de trois hauts responsables de l’Élysée.

« Surpris, parce que je pensais que l’intelligence pouvait l’emporter et que la mesure pouvait l’emporter. Je suis indigné parce que l’opposition nationale a utilisé l’institution du Sénat pour faire une opération de règlement de comptes politiques et politiciens. »

Et d’ajouter : « Le masque est tombé. C’est la marche de trop pour le Sénat. Aujourd’hui, de vouloir régler des comptes politiques, alors qu’on sait très bien que leur arrière-pensée est de mettre en cause l’honneur et la dignité de hauts fonctionnaires qui ne sont pas politiques, qui ont répondu avec toute franchise à la commission (…) je trouve ça d’une gravité extrême. »

« Le Sénat n’est pas là pour contrôler l’exécutif, il est là pour contrôler le gouvernement » poursuit François Patriat. « Ce n’est pas de s’instaurer comme un juge éventuel avant la justice, qui désignerait déjà les coupables alors qu’il n’a pas les éléments de preuve suffisants. »

« L’objectif ce n’était pas tellement Benalla et Monsieur Crase, c’était d’atteindre des collaborateurs du chef de l’Etat. Et ça, je trouve que c’est indigne parce que c’est de la manœuvre politicienne de bas étage. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Paris le mystère du palais disparu de Stéphane Jacques
5min

Politique

Paris, le mystère d’un palais disparu

Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le