Le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures relatives à l’école, la famille et les réseaux sociaux dans le cadre d’un discours où il a demandé un « sursaut d’autorité ». Si le diagnostic sur la violence des jeunes est partagé par les sénateurs de tous bords, ils veulent maintenant savoir comment cela se traduira concrètement.
Affaire Mila : « Les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure » tacle Laurence Rossignol
Par Public Sénat
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« Critiquer une religion, ça n’empêche pas d’avoir du respect, de l’éducation, de la connaissance, de l’intelligence par rapport à ce qu’on dit ». Ce sont les propos qu’a tenus Ségolène Royal dimanche 2 février sur France 3, au sujet de Mila, cette adolescente menacée de mort après avoir violemment critiqué l’islam sur les réseaux sociaux.
Une réaction qu’a vertement critiquée la sénatrice (PS) de l’Oise Laurence Rossignol : « Je crois que les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure par ailleurs cohérents avec d’autres prises de position qu’elle a pu avoir par le passé sur ces sujets-là (…) L’angle qu’elle choisit c’est celui du respect. C’est justement ce qui est reproché à Mila, d’avoir manqué de respect à la religion, à Dieu, au prophète (…) Et Ségolène Royal se resitue sur la même critique. Elle valide le propos des harceleurs en disant « cette jeune fille a manqué de respect. »
Et d’ajouter : « Le respect pour les personnes n’est pas la même chose que l’irrespect auquel on peut accéder à l’égard des concepts. La religion est un concept. Ses symboles, ses représentations peuvent être traités de manière irrespectueuse. »