Alexandre Benalla a envisagé « un décret secret » pour obtenir un port d’arme

Alexandre Benalla a envisagé « un décret secret » pour obtenir un port d’arme

Quelques minutes après la fin de la conférence de presse de la commission d’enquête du Sénat, la co-rapporteure, Muriel Jourda indique qu’Alexandre Benalla avait envisagé la rédaction « d’un décret secret » pour obtenir un port d’arme.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Après avoir effectué 34 auditions, un certain nombre de propos sont contradictoires » relève la co-rapporteure (LR) de la commission d’enquête, Muriel Jourda avant d’ajouter « que c’est au parquet de décider » s’il y a lieu de les qualifier de « faux témoignages ».

La sénatrice explique également qu’Alexandre Benalla avait envisagé la rédaction par le président de la République « d’un décret secret » pour obtenir un port d’arme. « C’est une demande qu’il faisait de façon récurrente au moins depuis 2012 ». « Il avait envisagé deux moyens légaux, plus, ce décret du président de la République dont il pensait qu’il pouvait ne pas être publié au Journal officiel. Je me dois de dire que ça n’a jamais été retenu par l’Élysée » confirme-t-elle avant de conclure que « la gestion de sa situation d’Alexandre Benalla a été très clairement grippée ». 

 

 

Dans la même thématique

European Parliament in Strasbourg
7min

Politique

Européennes 2024 : les sondages peuvent-ils encore bouger ?

Les rapports de force vont-ils rester globalement stables jusqu’au scrutin du 9 juin ? La liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann peut-elle dépasser celle de la majorité présidentielle de Valérie Hayer ? Marion Maréchal va-t-elle devancer la liste LR de François-Xavier Bellamy ? Les Français vont-ils se décider au dernier moment ? Eléments de réponses avec quatre sondeurs.

Le

France Migration
6min

Politique

Convocation de Mathilde Panot : pourquoi les poursuites pour « apologie du terrorisme » sont en hausse ?

La présidente des députés LFI, Mathilde Panot a annoncé, mardi, sa convocation par la police dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme » en raison d’un communiqué de son groupe parlementaire après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre. Depuis la loi du 13 novembre 2014, les parquets poursuivent plus régulièrement au motif de cette infraction. Explications.

Le