« Alexandre Benalla n’a pas exercé de missions de police » assure François-Xavier Lauch

« Alexandre Benalla n’a pas exercé de missions de police » assure François-Xavier Lauch

La commission d’enquête du Sénat a repris ses auditions ce mercredi matin avec François-Xavier Lauch, chef de cabinet d’Emmanuel Macron. Retrouvez les déclarations les plus fortes de son audition en vidéo.
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Après une deuxième quinzaine du mois de juillet chargée en auditions, les sénateurs de la commission des lois transformée en commission d’enquête sur l’affaire Benalla, reprennent leurs auditions ce mercredi matin à partir de 9h30. Ils entendent tout d’abord François-Xavier Lauch, chef de cabinet d’Emmanuel Macron. À 11h, ce sera au tour du général Éric Bio Farina, commandant militaire de la présidence de la République. Puis, à 12h15, Maxence Creusat, commissaire de police à la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris, clôturera les auditions de la journée.

Hier, Alexandre Benalla et les sénateurs se sont interpellés par médias interposés. L’ancien chargé de mission de l’Élysée a finalement consenti à répondre à la convocation de la commission d’enquête.

Des auditions à suivre ici.

 

10h59. Pas de « garde prétorienne » à l’Elysée. « « Il n’y en a jamais été question » pour François-Xavier Lauch

Pas de « garde prétorienne » à l’Elysée. « Il n’y en a jamais été question » pour François-Xavier Lauch
00:46

Interrogé sur une possible dérive vers la création d’une « garde prétorienne » autour du président de la République, François-Xavier Lauch a été catégorique : « Il n’y en a jamais été question. Les personnes qui s’occuperont du président de la République seront toujours des policiers et des gendarmes. Cela va de soi. »

Il y aura évidemment toujours un lien avec le ministère de l’Intérieur (…) Le lien est impératif si l’on veut réussir la sécurité d’un président de la République en déplacement. »

 

10h58. Pour François-Xavier Lauch, Benalla est « un jeune homme de 27 ans, qui a les qualités et les défauts d’une personne de cet âge-là »

Pour François-Xavier Lauch, Benalla est « un jeune homme de 27 ans, qui a les qualités et les défauts d’une personne de cet âge-là »
01:03

« Monsieur Benalla, c’est un jeune homme de 27 ans, qui a les qualités et les défauts d’une personne de cet âge-là » a expliqué François-Xavier Lauch. « Ce que vous qualifiez de fougue, moi je l’ai vu dans beaucoup de réactivités, dans beaucoup de précisions dans la préparation des déplacements, dans beaucoup d’énergie placée au bon endroit pour réussir une mission qui lui a été donnée.  Et après il y a eu faute. »

10h56. François-Xavier Lauch ne souhaite pas s’exprimer sur le bulletin de salaire d’Alexandre Benalla

François-Xavier Lauch ne souhaite pas s’exprimer sur le bulletin de salaire d’Alexandre Benalla
00:36

« Je ne m’exprimerai pas sur le bulletin de salaire qui a pu paraître hier de Monsieur Benalla » a déclaré François-Xavier Lauch. « Je trouve tout à fait étonnant que de tel document puisse se retrouver dans la presse ».

Le chef du cabinet du président de la République a rajouté que cette rémunération était « une et unique » et comprenait le montant de ses primes. »

 

10h55. François-Xavier Lauch déclare n’avoir « jamais été interpellé » par les services de police « se plaignant du comportement » de Benalla

François-Xavier Lauch déclare n’avoir « jamais été interpelé » par les services de police « se plaignant du comportement » de Benalla
00:36

Interrogé sur de possibles plaintes concernant Alexandre Benalla, venant des services de police, François-Xavier Lauch est catégorique : « Je n’ai jamais reçu de courriers, je n’ai jamais été interpellé dans mes fonctions de chef de cabinet, par des commissaires, des officiers ou des gardiens de la paix, se plaignant du comportement de Monsieur Benalla. »

 

10H42. Passeport diplomatique, appartement, habilitation à diriger une entreprise de sécurité privée : « ce n’est pas étonnant » indique François-Xavier Lauch

Passeport diplomatique, appartement, habilitation à diriger une entreprise de sécurité privé : « ce n’est pas étonnant » indique François-Xavier Lauch
07:37

Après une série de questions des sénateurs, François-Xavier Lauch a répondu sur les avantages attribués à Alexandre Benalla dans l’exercice de ses missions. En ce qui concerne la remise d’un passeport diplomatique, le chef de cabinet d’Emmanuel Macron précise « que les agents de la chefferie de cabinet » en ont un « car ils sont amenés à faire des réunions préparatoires à l’étranger ».

Pour son appartement quai Branly, il a été attribué par « nécessité de services ». Il indique également qu’il faisait 70m2 et non 300. Concernant la demande d’Alexandre Benalla auprès du CNAPS (centre national des activités privées de sécurité) destinée à obtenir l’habilitation à diriger une entreprise privée, qu’il a d’ailleurs obtenu, François-Xavier Lauch a estimé que ce « n’était pas étonnant ». « Ce n’est pas parce que vous êtes habilité à diriger une société de sécurité privée que vous la dirigez. « Je n’ai pas été informé de cette demande qu’il a faite à titre personnel » a-t-il ajouté.

« À quoi ça sert alors pour quelqu’un qui est à l’Élysée de solliciter l’autorisation de diriger une société de sécurité privée ? Surtout pour quelqu’un qui ne s’occupe pas de sécurité ni de police rappelons-le » a alors objecté le co-rapporteur PS de la commission d’enquête

10h25. François-Xavier Lauch : « Alexandre Benalla n’a pas exercé de missions de police »

François-Xavier Lauch : « Alexandre Benalla n’a pas exercé de missions de police »
04:13

Passe d’armes entre François-Xavier Lauch et les membres de la commission d’enquête. D’abord, le socialiste Jean-Pierre Sueur, co-rapporteur de la commission, reprend le chef de cabinet qui affirme avoir eu « l’autorisation » d’Emmanuel Macron de venir devant la commission. Le sénateur lui rappelle que tout citoyen convoqué doit venir.

Surtout, Jean-Pierre Sueur et le président de la commission, Philippe Bas, ont pointé « la contradiction » entre la détention d’un port d’arme par Alexandre Benalla et ses missions, limitées à l’organisation des déplacements. « Est-ce que sous serment, vous nous confirmez qu’à aucun moment, sous votre autorité, Alexandre Benalla n’a exercé aucune mission de police, soit en substitution ou en complément des fonctionnaires de police ? » demande Jean-Pierre Sueur.

Sur ce point, François-Xavier Lauch se fait très clair : « Je peux vous  assurer qu’Alexandre Benalla n’a pas exercé de missions de police ».

Bas : « Il a bien fallu que l’Elysée dise au préfet de police qu’il a une mission de police, sinon il n’aurait pas eu de port d’arme… »

La réponse ne semble pas satisfaire Philippe Bas : « Mais le préfet de police, quand il délivre le permis de port d’arme, il le fait sur les informations délivrées par l’Elysée » remarque le sénateur LR de la Manche, qui lit le port d’arme : « Considérant que Monsieur Benalla est chargé d’une mission de police, dans le cadre de sa mission de coordination de la sécurité du président de la République, avec les gendarmes et le GSPR ». Philippe Bas insiste : « Il a bien fallu que l’Elysée dise au préfet de police qu’il a une mission de police, sinon il n’aurait pas eu de port d’arme… Je rappelle que le métier d’Alexandre Benalla, avant d’entrer à la présidence de la République, est un métier de sécurité ».

François-Xavier Lauch botte en touche : « Je ne suis pas le rédacteur de ce texte réglementaire pris par le préfet de police ». Bas : « Mais qui a demandé le permis de port d’arme ? » Le chef de cabinet renvoie alors la responsabilité sur son supérieur hiérarchique, le directeur de cabinet du président de la République : « Patrick Strzoda a été très clair là dessus : c’est lui qui a été en contact avec la préfecture de police sur ce sujet ». Bas : « Mais pour quoi faire ? » Lauch : « Il a demandé à la préfecture de police, comme il l’a dit devant cette commission, de regarder cette demande dans les règles de droit », « cette demande de permis de port d’arme (…) n’a pas transité par mes mains » assure-t-il, ajoutant n’avoir « jamais vu Alexandre Benalla avec son arme sur une mission du président de la République. En tout cas pour une mission officielle, je ne l’aurais pas accepté ».

10h20. « Je ne peux pas imaginer qu’on puisse penser que deux généraux laissent un chargé de mission comme M. Benalla rentrer dans leur organisation interne »

Mission du 1er mai, voiture de service, réorganisation des services de sécurité : Lauch répond à Sueur
20:49

Mission d’observation du 1er mai, voiture de M. Benalla, ou encore réorganisation des services de sécurité : longue séquence de questions de la part du co-rapporteur de la commission d’enquête, Jean-Pierre Sueur

Interrogé sur les équipements de police qui équipaient la voiture de M. Benalla, le chef de cabinet a voulu clarifier les choses. « Ce n’est pas une voiture de police qu’avait M. Benalla, c’est un véhicule de service » utilisé pour se rendre sur les lieux de ses missions, a-t-il expliqué. Selon François-Xavier Lauch, tout le parc automobile de l’Élysée était doté de moyens lumineux et sonores semblables à ceux utilisés par les forces de l’ordre, car tous pouvaient être intégrés dans des cortèges.

Sur la mission d’observateur d’Alexandre Benalla le 1er mai, François-Xavier Lauch, son supérieur hiérarchique, a déclaré qu’il n’a pas été consulté sur une demande d’autorisation, se trouvant en Nouvelle-Calédonie au moment des faits. L’autorisation « a été régulièrement demandée au directeur de cabinet [Patrick Strzoda] », notamment au cours de réunions matinales sur les missions de la semaine. S’il avait été consulté, François-Xavier Lauch a indiqué que sa réponse aurait été « vraisemblablement » positive. « J’eusse espérer que dans ce cas, il soit accompagné et qu’on le limite à ses fonctions d’observateur », a-t-il précisé.

M. Benalla donnait-il des orientations et exprimait-il son avis sur les orientations stratégiques des services de sécurité de l’Élysée ? Impensable pour François-Xavier Lauch, qui rappelle que le GSPR et le commandement militaire de la présidence de la République étaient sous l’autorité de deux généraux. « Je ne peux pas imaginer qu’on puisse penser que deux généraux laissent un chargé de mission comme M. Benalla rentrer dans leur organisation interne et commander à leur place. Ce n’était absolument pas le cas, ça ne l’était pas », a assuré le chef de cabinet.

« J’ai entendu parler de milice privée, ce n’était absolument pas le cas. J’ai connu tous les chefs de mission du GSPR, je n’ai vu que des policiers et des gendarmes », a-t-il également assuré.

10h14. « Jamais aucun préfet ne s’est plaint d’Alexandre Benalla »

François-Xavier Lauch indique que "jamais aucun préfet ne s’est plaint d’Alexandre Benalla"
05:36

La co-rapporteure de la commission d’enquête, Muriel Jourda a indiqué à François-Xavier Lauch, que le Sénat n’avait, à ce jour, pas reçu la fiche de poste d’Alexandre Benalla. « La première mission d’Alexandre Benalla, c’était de m’appuyer dans les déplacements nationaux (…) Il m’est arrivé à de très nombreuses reprises de l’envoyer en avance pour vérifier que le dispositif mis en place était stabilisé ». Sur cette première mission, François-Xavier Lauch a tenu à rappeler « que jamais » il n’a entendu « un préfet se plaindre de ce que M. Benalla aurait pu faire dans ses missions préparatoires ».

Alexandre Benalla était également en charge des « évènements au palais de l’Élysée » mais aussi « de la coordination des deux services de protection de l’Élysée : le GSPR et le commandement militaire ». Une coordination qui selon lui « n’avait rien à voir avec l’exercice de prérogatives de sécurité » mais « plus prosaïquement » sur des questions portant sur « le parc automobile » ou la « coexistence des deux services par rapport aux résidences du président de la République ». « Donc des choses très administratives et absolument pas en lien avec une immixtion de quelque nature que ce soit dans le commandement » de l’un ou de l’autre service de sécurité.

10h11. François-Xavier Lauch à propos de l’accueil des Bleus : « J’ai participé moi-même et pas Monsieur Benalla, à l’organisation de cet évènement »

François-Xavier Lauch à propos de l’accueil des Bleus : « J’ai participé moi-même et pas Monsieur Benalla, à l’organisation de cet évènement »
01:56

François-Xavier Lauch est ensuite revenu sur « l’accueil des Bleus le 16 juillet » : « C’était un évènement exceptionnel » a-t-il tenu à rappeler, expliquant que cet évènement a été difficile à organiser. « J’ai participé moi-même (…) et pas Monsieur Benalla, à l’organisation de cet évènement » a-t-il souligné. Et d’ajouter : « J’ai demandé à Alexandre Benalla d’être le garant de la synchronisation de l’arrivée de ce bus. C'est-à-dire qu’il était en contact avec moi pour gérer cette synchronisation-là. J’attache beaucoup d’importance au terme de synchronisation. »

Le chef du cabinet du président de la République a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’un « déplacement officiel du président de la République ». « Et donc je considère que, évidemment, nous avons appliqué la décision que nous avons prise avec le directeur de cabinet et que nous lui avons notifiée le 23 mai au matin » a-t-il expliqué.

10h07. Lauch affirme avoir « pris en charge personnellement » la préparation de la cérémonie de l’entrée au Panthéon de Simone Veil, sans Alexandre Benalla 

M. Benalla « n’était pas engagé dans le cœur du dispositif » de la cérémonie au Panthéon, insiste le chef de cabinet Lauch
01:49

Interrogé sur la présence d’Alexandre Benalla dans plusieurs déplacements officiels du chef de l’État après sa rétrogradation, François-Xavier Lauch a commencé par prendre l’exemple de la panthéonisation des époux Veil. Alexandre Benalla « n’a pas participé à une mission préparatoire et n’était pas engagé dans le cœur du dispositif », a souligné le chef de cabinet d’Emmanuel Macron.

Il affirme qu’une seule mission lui a été confiée : « synchroniser l’arrivée des cortèges ». « Il n’a rien fait d’autre », a-t-il insisté.

10h00. « Benalla n’a pas eu à exercer ses fonctions de chargé de mission pendant sa suspension » affirme François-Xavier Lauch

François-Xavier Lauch sur la sanction prononcée contre Benalla
01:27

François-Xavier Lauch, le chef de cabinet d’Emmanuel Macron, affirme qu’il « n’a pas été associé à la prise de sanction (contre Alexandre Benalla) pour la rapidité de la mise en œuvre », parce qu’il était en déplacement en Nouvelle-Calédonie. « A mon retour, j’ai discuté avec le directeur de cabinet des nouvelles missions » du chargé de mission, explique-t-il. La préparation des déplacements du chef de l’État lui a été retirée.

Une « suspension administrative de 15 jours et une évolution de ses missions » ont été décidées, après les violences du 1er mai. Suspension « prise par le directeur de cabinet du Président le 2 mai, notifiée le 3 mai, entrée en application le 4 mai ».

« Je certifie devant cette commission d’enquête qu’Alexandre Benalla n’a pas eu à exercer ses fonctions de chargé de mission pendant ces 15 jours-là. En tout cas je ne lui ai donné aucune mission. Je ne l’ai pas vu pendant ces 15 jours » assure François-Xavier Lauch.

09h50. François-Xavier Lauch : « En voyant cette vidéo, j’ai été choqué »

François-Xavier Lauch : « En voyant cette vidéo, j’ai été choqué. »
03:01

C’est à l’occasion d’un déplacement en Nouvelle-Calédonie, le 3 mai à 12H (heure métropolitaine) que François-Xavier Lauch a appris les faits qui sont reprochés à Alexandre Benalla. D’abord par un appel de Patrick Strzoda, directeur de cabinet de l’Élysée, puis en visionnant la vidéo de la place de la Contrescarpe. « Je vais vous dire qu’en voyant cette vidéo, j’ai été choqué. (….) J’ai vu une scène d’intervention d’une personne qui est manifestement Alexandre Benalla et qui à l’évidence a agi en dehors de ses fonctions à la présidence de la République. J’ai alors souhaité appeler Alexandre Benalla (….) Je l’ai fermement sermonné (…) Il a justifié son comportement par sa volonté d’aider les policiers pris à partie par des manifestants violents ». « Mon avis c’est qu’il s’agit d’un comportement individuel fautif, clairement distinct de la mission de service que j’ai indiqué » a-t-il expliqué

François-Xavier Lauch rappelle également aux sénateurs que sa présence devant la commission d’enquête est due à « l’autorisation du président de la République ».

9H42. François-Xavier Lauch : « Un chef d’orchestre des services de l’Élysée »

François-Xavier Lauch affirme avoir recruté M. Benalla quand il est arrivé à l'Élysée
05:21

En préambule, François-Xavier Lauch, chef de cabinet d’Emmanuel Macron a expliqué le contenu de ses fonctions. « Elles sont celles d’un chef d’orchestre des services de l’Élysée ». « Le premier métier du chef du cabinet, c'est de gérer l’agenda du président de la République. J’ai également le rôle de recevoir les correspondances et d’y répondre, et d’organiser les déplacements du président de la République.

« À mon arrivée le 19 mai 2017, j’ai constitué une structure qui chapeaute les services de l’Élysée, une chefferie de cabinet qui est composée d’un chef de cabinet, d’un adjoint et de deux chargés de mission, une sous-préfète et Alexandre Benalla » a-t-il précisé.

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