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« Le Nord lui doit beaucoup » a solennellement réagi Martine Aubry après le décès d’Ivan Renar. Sénateur du Nord de 1985 à 2011, le parlementaire communiste a beaucoup œuvré pour la vie culturelle du pays, tout en s’impliquant dans les organismes culturels lillois, comme l’Orchestre national de Lille, fondé par le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus en 1976.
Patrick Kanner, sénateur du Nord et président du groupe socialiste au Sénat, a lui aussi salué « l’homme de tous les grands combats et projets culturels de notre région. » Alors qu’il était ministre des Sports de François Hollande, le Président de la République socialiste avait décoré Ivan Renar de la médaille de l’ordre national du Mérite.
Éliane Assassi, la présidente du groupe communiste a rendu hommage à un « remarquable ambassadeur de la culture pour tous », alors qu’Éric Bocquet, sénateur communiste du Nord « salue la mémoire » d’un « homme de la région, qui eut toujours à cœur le développement de la culture pour tous et toutes. » Ivan Renar avait notamment travaillé en tant que rapporteur au Sénat sur la proposition de loi de création d’établissements publics à caractère culturel, statut qui permet aux collectivités locales de gérer les services publics culturels.
Même à droite, Xavier Bertrand, président LR de la région des Hauts-de-France a rendu hommage au Vice-Président chargé de la culture de la région, « un humaniste, passionné par l’art » et « engagé pour une culture accessible à tous. »
Politique
Ce mercredi 3 septembre 2025, Emmanuel Macron, François Bayrou et les 35 ministres du gouvernement étaient sans doute réunis pour la dernière fois dans cette configuration en Conseil des ministres, à l’Elysée. Une perspective rapidement évacuée par la porte-parole du gouvernement lors du compte rendu devant la presse. Sophie Primas a rapporté les mots du Président de la République appelant à la mobilisation autour de François Bayrou.
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Le Premier ministre se dit « ouvert » à réexaminer sa proposition de suppression de deux jours fériés, très impopulaire dans l’opinion, mais également chez une majorité de parlementaires. Il précise toutefois que la mesure devra être remplacée par des propositions avec un rendement similaire.
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Alors que certains parlementaires LR traînent des pieds pour voter la confiance à François Bayrou, y compris chez les sénateurs, la droite est « travaillée par la suite ». La présence de Bruno Retailleau dans un gouvernement post-Bayrou « n’est pas du tout une certitude », assure l’entourage du ministre. Manière aussi de faire monter la pression, pour mieux négocier, cette fois, « un accord de gouvernement » avec les macronistes.
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Politique
Le président de LR, Bruno Retailleau, et les responsables de ses groupes parlementaires, ont rencontré le Premier ministre ce 2 septembre. Ils affirment que le chef du gouvernement est prêt à faire marche arrière sur la suppression de deux jours fériés, en contrepartie d’autres mesures d’économies.
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Churchill, maître du jeu