Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
« Benalla faisait régner la terreur » au sein de la sécurité de l’Élysée
Par Public Sénat
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Lors des auditions de l’après-midi, plusieurs représentants des syndicats de la police nationale ont insisté sur le comportement d’Alexandre Benalla envers les fonctionnaires de police et de gendarmerie. « Cador », « exécrable », « comportement indigne », les policiers auditionnés n’ont pas mâché leurs mots pour qualifier le chargé de mission auprès du chef de cabinet de l’Élysée.
Pour Yves Lefebvre, secrétaire général Unité SGP-police Force ouvrière, Alexandre Benalla faisait même « régner la terreur au sein du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). « M. Benalla n’hésitait pas, d’après les propos qui nous sont rapportés, à aller jusqu’à l’insulte à l’encontre des gradés et des gardiens de la paix voire peut-être des officiers qui constituent ce groupe ». Le syndicaliste fait état « d’une intimidation constante et récurrente » de la part d’Alexandre Benalla. Selon lui, Alexandre Benalla a « tenté de réformer le système de sécurité du GSPR pour le Fort de Brégançon ».