Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale a pris ses distances avec la position exprimée par l’Insoumis Manuel Bompard, qui se dit prêt à voter les motions d’où qu’elles viennent.
Boris Vallaud (PS) refuse de voter en faveur d’une motion de censure déposée par le RN
Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale a pris ses distances avec la position exprimée par l’Insoumis Manuel Bompard, qui se dit prêt à voter les motions d’où qu’elles viennent.
Par Public Sénat
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« Non. » Avant même la fin de la question, le socialiste Boris Vallaud s’est prononcé, ne laissant la place à aucune hésitation. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, invité d’Audition publique, l’émission politique hebdomadaire de Public Sénat et LCP-Assemblée nationale, en partenariat avec Le Figaro Live, refuse de soutenir pour sa part une éventuelle motion de censure déposée par le groupe du Rassemblement national.
Sur cette question, les groupes de la NUPES vont devoir arrêter une stratégie, alors que rôde l’ombre d’un recours à l’article 49-3 de la Constitution pour faire adopter le budget. « Moi je ne ferai pas avec l’extrême droite », a-t-il assuré. Sa position se distingue de celle du député La France Insoumise, Manuel Bompard. Au Journal du dimanche, ce proche de Jean-Luc Mélenchon a déclaré qu’à « titre personnel, il votera « toutes les motions de censure », s’il est « d’accord sur le contenu ».
Cette différence d’approches au sein de la NUPES s’est illustrée à un autre moment de l’émission au sujet du travail. Cette thématique a été l’occasion de passes d’armes interposées entre le communiste Fabien Roussel, qui promeut la « gauche du travail, et pas des allocs », et l’écologiste Sandrine Rousseau, qui voit dans le travail une « valeur de droite ». Le patron des députés PS a contesté, quant à lui, que le travail soit une valeur de droite. « La valeur travail elle est d’abord contingente. Il n’y a pas de valeur travail sans travail de valeur », a-t-il expliqué. « Quand vous ne vivez pas de votre travail, que vous êtes maltraité, que vous avez une carrière hachée, que votre boulot n’a pas beaucoup de sens, la valeur travail, elle est loin […] Nous, on plaide pour le travail digne et porteur de sens. »
Afin d’accompagner Sébastien Lecornu vers son engagement d’un grand acte de décentralisation, Gérard Larcher lui remet aujourd'hui la contribution du Sénat. Le document que Public Sénat a pu consulter appelle à consacrer un principe de différentiation et d’autonomie fiscale des collectivités.
La Sénat, à majorité de droite et du centre, a adopté la prolongation en 2026 de cet impôt qui vise les très riches, qui échappent en partie à l’impôt grâce à l’optimisation fiscale. La gauche a défendu, en vain, l’idée de prolonger la mesure jusqu’au retour sous les 3 % de déficit.
Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.
Après la publication d’un rapport de la droite sénatoriale destinée à lutter contre l’entrisme islamiste, plusieurs responsables culte musulman ont adressé une lettre ouverte à Gérard Larcher pour dénoncer « une instrumentalisation politique de leur pratique culturelle ».
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