Castex : « Je ne peux pas vous laisser dire que ce gouvernement porte atteinte aux libertés publiques »
Le premier ministre a de nouveau reconnu que des événements « ont choqué », lors de l’expulsion du camp de réfugiés à Paris, par ailleurs « parfaitement normale ». La police des polices fera une enquête et l’exécutif en « tirera les conséquences », dit-il, rappelant que les forces de sécurité « doivent respecter elles-mêmes les lois de la République ».

Castex : « Je ne peux pas vous laisser dire que ce gouvernement porte atteinte aux libertés publiques »

Le premier ministre a de nouveau reconnu que des événements « ont choqué », lors de l’expulsion du camp de réfugiés à Paris, par ailleurs « parfaitement normale ». La police des polices fera une enquête et l’exécutif en « tirera les conséquences », dit-il, rappelant que les forces de sécurité « doivent respecter elles-mêmes les lois de la République ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Dans un contexte où le gouvernement se voit accusé de porter atteinte, petit à petit, aux libertés, le premier ministre a assuré le contraire, ce mercredi, lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat. Jean Castex était interrogé par le président du groupe écologiste, Guillaume Gontard, qui l’accuse de courir derrière « l’extrême droite », dénonçant la doctrine du maintien de l’ordre « qui mutile les manifestants » et le ministre de l’Intérieur qui met « de l’huile sur le feu ».

Revenant d’abord sur l’évacuation violente de réfugiés lundi soir à Paris, Jean Castex souligne que c’était une « manifestation non-déclarée, une occupation illégale du domaine public, il était parfaitement normal que des fonctionnaires de la République fassent appliquer les lois de la République ». Mais le premier ministre reconnaît que des événements « ont choqué », dit-il, rappelant que l’IGPN, l’Inspection générale de la police nationale, a été saisie. A sa demande, le rapport sera rendu public, « et nous tirerons les conséquences de ces enseignements ».

Loi sur la sécurité globale : « Je ne doute pas que le Sénat examinera l’article 24 dans un souci de le clarifier »

« Est-ce une raison pour jeter l’opprobre sur les forces de sécurité et de la République ? En aucun cas. Les forces de sécurité de la République, qui doivent respecter elles-mêmes les lois de la République, font un travail difficile qui mérite l’hommage de l’ensemble de cette assemblée » lance le premier ministre. Jean Castex ajoute : « Je ne peux pas vous laisser dire que ce gouvernement cherche en quoi que ce soit à porter atteinte aux libertés publiques garanties par les lois de la République. C’est totalement inexact ».

Selon le premier ministre, « la loi de Sécurité globale est une excellente loi » et « l’article 24, dont je ne doute pas que le Sénat l’examinera dans un souci de le clarifier, n’a pas d’autre but que de protéger les forces de sécurité, sans porter en quoi que ce soit atteinte à la liberté sacrée de la presse et à la liberté d’expression ». Et de conclure : « La liberté et la sécurité sont des valeurs au cœur de la République que ce gouvernement défendra toujours ».

 

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Castex : « Je ne peux pas vous laisser dire que ce gouvernement porte atteinte aux libertés publiques »
1min

Politique

Affaire Le Scouarnec : Yannick Neuder annonce un texte « pour que les fichiers des prédateurs sexuels puissent être consultés par les hôpitaux »

Après avoir reçu le collectif de victimes de l’ancien chirurgien, Joel Le Scouarnec, accusé de 300 viols et agressions sexuelles sur des patients, le ministre de la Santé, Yannick Neuder annonce un texte pour permettre aux établissements de santé d’avoir accès aux casiers judiciaires des soignants qu’ils veulent recruter.

Le

Castex : « Je ne peux pas vous laisser dire que ce gouvernement porte atteinte aux libertés publiques »
3min

Politique

Conclave sur les retraites : « Personne n’a vraiment compris si le gouvernement reviendrait devant le Parlement »

Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la ministre du travail, de la santé, des solidarités, Catherine Vautrin a été interpellé sur l’échec, à ce stade, des partenaires sociaux à trouver un accord sur les retraites. Dans cette hypothèse, le Premier ministre s’était engagé à présenter un projet de loi. Les sénateurs de gauche en veulent la confirmation.

Le