Catastrophes naturelles : la loi réformant le régime d’indemnisation définitivement adoptée
Le Sénat a adopté définitivement une proposition de loi issue de l’Assemblée nationale qui va adapter le régime de catastrophe naturelle, quatre ans après les engagements d’Emmanuel Macron en la matière.

Catastrophes naturelles : la loi réformant le régime d’indemnisation définitivement adoptée

Le Sénat a adopté définitivement une proposition de loi issue de l’Assemblée nationale qui va adapter le régime de catastrophe naturelle, quatre ans après les engagements d’Emmanuel Macron en la matière.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le régime de catastrophes naturelles, créé en 1982, avait besoin d’être revu, c’est désormais chose faite. Le Sénat vient d’adopter définitivement la proposition du député Modem Stéphane Baudu visant à moderniser le régime de catastrophes naturelles.

L’objectif est de faciliter les démarches de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle et de renforcer la transparence des procédures. Il devrait aussi sécuriser les procédures d’indemnisation. La proposition de loi aura aussi une conséquence directe pour les sinistrés : la prise en charge de leurs frais de relogement d’urgence.

Le texte avait été adopté en première lecture en octobre dernier par la chambre haute. En commission mixte paritaire, députés et sénateurs sont parvenus à un accord.

Les sénateurs ont fait passer de deux à cinq ans l’allongement du délai de prescription pour l’indemnisation des dommages causés par la sécheresse. Ils ont réduit d’un mois (délai initial prévu par le texte) à 21 jours du délai de versement de l’indemnité par les assureurs. Pour les dommages liés à la sécheresse les sinistrés auront la possibilité de disposer d’un compte rendu écrit des constatations effectuées par les experts à l’occasion de chaque visite. Les assurés auront aussi la possibilité de se faire accompagner par l’expert de leur choix.

Il faut dire que le Sénat a eu l’occasion de travailler sur ces problématiques à plusieurs reprises. En 2019, une mission d’information a formulé des pistes d’amélioration.

Puis, en janvier 2020, le Sénat a adopté à l’unanimité la proposition de loi de Nicole Bonnefoy (PS), qui en a découlé. Plusieurs sénateurs avaient d’ailleurs regretté que le texte de la sénatrice de la Charente n’ait pas été inscrit à l’agenda de l’Assemblée nationale. Une « perte de temps », selon eux. Nicole Bonnefoy s’était même indignée à l’époque du dépôt de ce texte similaire chez les députés, et avait dénoncé un plagiat.

La proposition de loi du député de la majorité répond à une demande d’Emmanuel Macron qui avait promis de réformer le régime public des catastrophes naturelles, après le passage de l’ouragan Irma à Saint-Martin à l’autonome 2017.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le

Catastrophes naturelles : la loi réformant le régime d’indemnisation définitivement adoptée
4min

Politique

Budget 2026 : le Sénat vote les crédits en hausse pour lutter contre l’immigration illégale

Lundi matin, le Sénat a adopté la mission « Immigration, asile et intégration » du projet de loi de finances pour 2026, avec des crédits en hausse de 80 millions par rapport à l’année dernière pour atteindre 2,16 milliards d’euros. Une enveloppe destinée à mettre en œuvre l’application du Pacte Asile et immigration, et le doublement de la capacité des centres de rétention administrative (CRA) à 3 000 places en 2029. La gauche a dénoncé le manque de moyens pour l’intégration.

Le