Le Premier ministre marquera jeudi le passage de ces cent premiers jours au poste de chef du gouvernement. Si Gabriel Attal devait donner un nouveau souffle au deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron, sa stratégie n’est néanmoins pas payante car il « veut en faire trop sans s’investir fortement sur un sujet », selon Benjamin Morel, maître de conférences en droit public.
Chloroquine : « Je n’ai jamais demandé sa généralisation » rappelle Bruno Retailleau
Par Public Sénat
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Depuis, le début de la crise, le sénateur de Vendée reproche au gouvernement d’être trop frileux sur le recours à ce traitement. « Un médicament, il ne faut jamais le prendre à la légère. Moi, je n’ai jamais demandé la généralisation. (Il faut) d’abord l’utiliser en milieu hospitalier et ensuite en médecine de ville, mais toujours le prescrire par des médecins » a-t-il tenu à rappeler.
« Il ne faut pas qu’il y ait une bureaucratie qui puisse nous empêcher d’avancer (…) Quel est le traitement alternatif ? (…) Ne nous privons pas de cette molécule (…) Qu’est-ce qu’on a à perdre » On n’en a pas » a-t-il insisté.
Au sujet des mots d’Emmanuel Macron qui a reproché, hier, le manque d’unité nationale dans la crise du coronavirus, Bruno Retailleau répond : « Le devoir d’unité va avec le devoir de vérité (…) le gouvernement doit des réponses aux questions que se posent les Français ».
Enfin, Bruno Retailleau a évoqué la sortie du confinement. Une étape « fondamentale » selon lui car « ça va définir si oui ou non on aura une seconde vague ». « La sortie du confinement ne se fera que si on n’est capable d’avoir un dépistage massif » a-t-il préconisé. Pour ce faire, il demande à ce que tous les laboratoires d’analyses soient mobilisés.