Christophe Castaner : « J’ai l’honneur d’être le premier défenseur des flics de France »
Lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, Christophe Castaner a déclaré être « le premier défenseur des flics de France ». De son côté, le Premier ministre a refusé que « la peur change de camp » et a rappelé sa confiance dans les forces de l’ordre.  

Christophe Castaner : « J’ai l’honneur d’être le premier défenseur des flics de France »

Lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, Christophe Castaner a déclaré être « le premier défenseur des flics de France ». De son côté, le Premier ministre a refusé que « la peur change de camp » et a rappelé sa confiance dans les forces de l’ordre.  
Public Sénat

Par Laure-Anne Elkabbach

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que la controverse sur les violences policières ne cesse d’enfler, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur ont été interpellés sur le sujet, lors des questions d’actualités au gouvernement.

Après avoir promis lundi, « une tolérance zéro contre le racisme » au sein de la police et de la gendarmerie, Christophe Castaner a déclaré devant les sénateurs : « Depuis 20 mois, j’ai l’honneur d’être le premier défenseur des flics de France (…) Parce que je sais leur engagement quotidien, permanent. Et c’est parce que je suis le premier défenseur des flics de France que je porte cette exigence d’exemplarité ».

Et il a ajouté : « Il n’y a pas de loi du silence. Il n’y a que la loi (…) Il n’y a pas de violence dans la police, il n’y a pas de racisme policier. Mais il existe des femmes, des hommes, qui peuvent fauter. Et nous devons être sur le sujet particulièrement exigeants. Et je le suis ».

Le ministre de l’Intérieur a affirmé qu’en cas d’enquête judiciaire, une suspension administrative de l’agent sera « dorénavant » effectuée : « L’année dernière 30 faits de racisme ont été signalés à l’IGPN et ont fait l’objet d’une enquête judiciaire. 8 ont été classés sont suite. 22 ont été transmis au procureur de la République. Dans ce cadre-là, je souhaite que dorénavant, dès lors qu’il y a transmission aux magistrats et qu’on a les éléments qui caractérisent une enquête qui mérite justement cela, il y ait une suspension. Une suspension administrative qui est une mesure de protection de l’ensemble de la police. Et ces mesures sont faites pour protéger l’honneur de nos policiers ».

 

Edouard Philippe : « Je ne veux pas que la peur change de camp ».
06:59

De son côté, le Premier ministre a voulu également rappeler son soutien et sa confiance aux forces de l’ordre : « Je ne laisserais jamais dire que la police ou la gendarmerie serait des institutions violentes ou racistes. Elles ne sont ni l’une, ni l’autre. [Elles] sont extrêmement contrôlées ».

« Je ne veux pas que la peur change de camp. Je ne veux pas que la présomption passe de celui qui trouble l’ordre public à celui qui le défend. Parce que si nous acceptons cette facilité de l’esprit sous le coup de l’émotion - et l’émotion est légitime, grande et partagée - (…) alors c’est un basculement de la République qui intervient. (…) Quand je vois cela, je me dis qu’il n’est pas si loin ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Christophe Castaner : « J’ai l’honneur d’être le premier défenseur des flics de France »
3min

Politique

Rencontre entre Sébastien Lecornu et le PS : « Nous n'arriverons pas à un accord si nous ne faisons pas des pas dans leur direction », estime Christophe Béchu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu reçoit ce mercredi 17 septembre les représentants socialistes à Matignon. De nombreuses figures du bloc central appellent à trouver un accord avec le PS pour faire adopter le prochain budget. Pour Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons, il faut « bien entendu » faire des concessions à la gauche dans cette optique, explique-t-il dans la matinale de Public Sénat.

Le

SIPA_01066724_000014
8min

Politique

Référendum sur l’immigration : une pétition controversée relance le débat enterré au Sénat en 2023

Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.

Le