Commission d’enquête : « Nous sommes extrêmement sereins », indique Gilles Le Gendre

Commission d’enquête : « Nous sommes extrêmement sereins », indique Gilles Le Gendre

Le président du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale « défend sans réserve » la commission d’enquête parlementaire des députés pour examiner la gestion de la crise sanitaire du Covid-19. Il affirme qu’il n’a « aucune crainte sur le fait que la vérité qui va apparaître sera utile ».
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La mission d’information de l’Assemblée nationale sur l’épidémie de coronavirus, transformée en commission d'enquête, commencera ses travaux mi-juin. Grâce à l’étendue de ses pouvoirs, elle pourra convoquer des personnalités, qui seront auditionnées sous serment. Pour le président du premier groupe de la majorité, La République en marche (LREM), cette instance est « justifiée ». « Nous ne nous sommes pas fait imposer cette commission d’enquête. Nous la souhaitons avec la même intensité, la même énergie que les groupes d’opposition », a expliqué Gilles Le Gendre, dans Parlement hebdo. « Nous voulons, nous aussi, connaître la vérité ». L’objectif est que, selon lui, des enseignements « utiles » soient tirés pour l’avenir.

Aucune pression sur les « défaillances » qui pourraient être identifiées. « Nous sommes extrêmement sereins dans la manière dont les choses ont été menées », insiste le député de Paris, soulignant que le tri des malades à l’hôpital « n’a jamais eu lieu » au plus fort de la crise. « Je défends sans réserve cette initiative. Mais je n’ai aucune crainte sur le fait que la vérité, qui apparaîtra, sera une vérité utile et pas une vérité polémique. » Questionné sur le déficit de certains produits médicaux ou de protection, il a souligné que « l’essentiel des productions » était dépendant de l’étranger. « Des choses inacceptables, mais ce n’est pas la responsabilité de notre gouvernement. C’est toute une chaîne, toute une histoire. »

Interrogé sur la doctrine de l’utilisation des masques, Gilles Le Gendre concède toutefois une « erreur » sur les déclarations, notamment du 20 mars de la porte-parole du gouvernement. Sibeth Ndiaye affirmait, à l’époque : « Les masques ne sont pas nécessaires pour tout le monde ». « Mais ça n’a pas été une erreur qui a été faite au hasard. Au même moment, l’OMS disait la même chose », s’est défendu Gilles Le Gendre, affirmant que des « vérités sont apparues de manière successive, parfois de manière contradictoire dans le temps ».

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