Pour son baptême du feu au Sénat, Olivier Véran a dû essuyer les critiques des parlementaires sur le départ de sa prédécesseure, Agnès Buzyn. « Ce n’est pas Agnès Buzyn qui a été critiquée mais le fait qu’elle soit partie. Signe qu’elle était appréciée, signe que la politique qu’elle a menée depuis 3 ans était appréciée par l’ensemble de la représentation nationale » a-t-il noté « sans être taquin ».
À la tête du ministère des Solidarités et de la Santé depuis trois jours, le nouveau ministre s’est « dit prêt et préparé à cette mission » en énumérant tous les dossiers qui incombent désormais à sa charge.
Alors que la CGT annonce, ce mercredi, qu’elle quitte la conférence de financement de la réforme des retraites, pour Olivier Véran, pas question d’y voir un mauvais signe. « Je crois profondément à la démocratie sociale qui chemine parallèlement à la démocratie parlementaire » (…) « Ça a toujours fonctionné comme ça depuis 1945 et la création de la Sécurité Sociale. Tout a toujours reposé sur les négociations entre les différents partenaires sociaux. Un partenaire social claque la porte et décide de partir. La porte était à peine entrouverte que la porte était déjà claquée. L’ensemble de la représentation des syndicats est aujourd’hui concentré sur le travail qui lui a été confié : trouver le bon moyen pour pouvoir financer un système des retraites qui aujourd’hui est déséquilibré » a-t-il résumé avant de promettre « que la réforme portait en elle de nombreux acquis sociaux ».