Congrès : les temps forts du discours d’Emmanuel Macron en vidéos

Congrès : les temps forts du discours d’Emmanuel Macron en vidéos

Pour la deuxième année consécutive, le chef de l’État s’est exprimé devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles. Un discours de près d’une heure et demi, suivi des prises de parole des présidents de groupe politique, à suivre sur les chaînes parlementaires.
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16h31: «C'est un patriotisme nouveau que nous sommes en train de construire »

Macron: "C'est un patriotisme nouveau que nous sommes en train de construire"
02:50

Le chef de l'Etat a conclu son discours par ces mots:  «Notre seule idéologie, c'est la grandeur de la France. C'est un patriotisme nouveau, vivifié que nous sommes en train de construire »

16 h 28 : Pour Emmanuel Macron, « l’Europe des assoupis » c'est terminée

Pour Emmanuel Macron, « l’Europe des assoupis » est terminée
07:38

En conclusion de son discours, Emmanuel Macron a passé de longues minutes à parler d’Europe, grande cause de son quinquennat. « Nous avons besoin de porter le projet français en Europe » a-t-il fait valoir.

« Nous avons progressé vers une Europe qui protège d’avantage, par une politique de Défense (…), par une meilleure régulation du travail détaché (…), par un accord franco allemand de moyen terme qui a permis de jeter les bases d’un budget de la zone Euro » (…) « Cette Europe-là n’est pas incantatoire, ni éloignée » a-t-il estimé, ajoutant que les « combats d’aujourd’hui, les défis commerciaux, migratoires, économiques et monétaires « requièrent l’Europe » et « ne peuvent se relever dans l’isolement ».

« Une Europe plus souveraine, plus unie, plus démocratique » tel est le projet français d’un continent traversé par une frontière qui sépare « progressistes et nationalistes ». « La crise que nous traversons nous dit une chose : l’Europe des assis, l’Europe des assoupis est terminée » a-t-il conclu.

16 h 13 : « Des règles » pour encadrer l’islam dès l’automne

16 h 13 : « Des règles » pour encadrer l’islam dès l’automne
02:41

« La laïcité veut simplement que soit garantie à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire » rappelle Emmanuel Macron.

« Mais il y a une lecture radicale agressive de l’islam qui se fixe pour but de mettre en cause nos règles et nos lois de pays libre » affirme le président qui annonce que « dès l’automne nous clarifierons cette situation en donnant à l’islam un cadre et des règles garantissant qui s’exercera partout de manière conforme aux lois de la République (…). Nous le ferons avec les Français dont c’est la religion ».

16 h 12 : « Notre politique pour les quartiers est fondée sur le retour de la considération »

16 h 12 : « Notre politique pour les quartiers s’est fondée sur le retour de la considération »
00:39

« Notre politique pour les quartiers est fondée sur le retour de la considération, et cette conviction que naître et vivre dans un quartier ne saurait être un stigmate » déclare le Président, qui, à l’aide de cette politique, entend sceller « dans des territoires oubliés, le retour d’une considération nationale qui trop souvent s’est confondue avec l’indifférenciation de plans dispendieux ».

16 h 08 : Emmanuel Macron veut « une société républicaine de respect et de considération »

Emmanuel Macron veut « une société républicaine de respect et de considération »
04:12

 « L’ordre Républicain » doit être réactivité selon le chef de l’État. « Des droits et devoirs du citoyen » qui s’inculquent dès l’école. « Nous poursuivrons l’accompagnement et la formation des maîtres en particulier sur la laïcité ». Les contours du service national universel seront précisés avant la fin de l’année après « une nécessaire consultation ».

« Une société républicaine de respect et de considération » qui passe par différentes réformes comme la fin de l’inégalité des salaires entre les femmes et les hommes, la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. « Notre politique pour les quartiers s’est fondée sur le retour de la considération et cette conviction que vivre ou naître dans un quartier ne serait être un stigmate ».

16h06. Terrorisme : Emmanuel Macron rend hommage aux forces de sécurité

16h06. Terrorisme : Emmanuel Macron rend hommage aux forces de sécurité
02:16

Après avoir rappelé les dernières attaques « d’un terrorisme islamiste dont les formes ont changé, qui se love dans nos sociétés elles-mêmes et qui utilise tous les moyens contemporains », Emmanuel Macron a rendu hommage aux forces de sécurité extérieures - « nos soldats qui combattent au Levant et en Afrique l’ennemi djihadiste » - et intérieures, qui « avec courage et calme assurent la protection de nos concitoyens ». Les parlementaires se sont levés.

« De nouvelles décisions seront prises. Le travail doit se poursuivre, sans fébrilité et sans relâche. Le temps est à l’action déterminée », a-t-il affirmé.

16 h 03 : « Il nous faut restaurer l’ordre et le respect républicain »

16 h 03 : « Il nous faut restaurer l’ordre et le respect républicain »
02:07

« Il nous faut restaurer l’ordre et le respect républicain » déclare Emmanuel Macron, pour qui le pilier premier de cet ordre est la « sécurité », car « l’insécurité frappe avant tout, les plus modestes, et les quartiers les plus populaires ».

À ce constat, le Président évoque la police de sécurité du quotidien, qui « reconstitue cette proximité de la population et de la police, qui donne un visage à l’autorité et qui conjure le sentiment d’abandon d’une population livrée à des lois qui ne sont plus celles de la République ».

« La réforme de la procédure pénale permettra d’aller plus loin et d’alléger les charges inutiles pour les policiers, les gendarmes et les magistrats » ajoute-t-il, avant d’indiquer que le gouvernement aimerait que le texte entre en vigueur au premier trimestre 2019.

Le Président entend redonner une signification à « la prison », entre « punition et réinsertion ».

15 h 56 : Une stratégie de lutte contre la pauvreté « pour sortir de la pauvreté »

« Transformer notre système de solidarité pour le rendre plus universel et plus responsabilisant ». Comme c’était annoncé, Emmanuel Macron a fixé les grandes lignes du plan pauvreté prévu avant la fin de l’année. Et après François Hollande, c’est le patron des Républicains, Laurent Wauquiez qui a pris un tacle de la part du chef de l’État « évoquant une stigmatisation odieuse de ceux qui voudraient voir de l’assistanat ». « Nous investirons (dès l’automne) pour sortir les enfants de la pauvreté de ses conséquences dramatiques » a-t-il annoncé, avant de rappeler les mesures prises, cette année, en faveur des personnes handicapées comme « l’augmentation de 100 euros de l’allocation adulte handicapé ».

« La stratégie de lutte contre la pauvreté sera présentée en septembre et mis en œuvre en 2019, construite avec l’ensemble des acteurs » a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’il ne voulait pas « d’une stratégie imposée d’en haut, dans la torpeur de l’été ». « Je veux une stratégie de lutte contre la pauvreté qui ne permette pas à nos concitoyens de vivre mieux mais bien de sortir de la pauvreté ».

15h48 : « Nous devons construire l’Etat providence du XXIe siècle »

Emmanuel Macron au Congrès de Versailles (retraites)
05:00

Le président de la République estime qu’il faut être « fier » de notre sécurité sociale, mais qu’il faut apprendre de nos échecs et les regarder en face.

« La priorité de l’année qui vient est simple, nous devons construire l’état providence du XXIe siècle. Un Etat providence émancipateur, universel, efficace, responsabilisant » assure-t-il.

En ce qui concerne l’assurance chômage, Emmanuel Macron explique que le système « était conçu pour une société de plein emploi : « La détention d’un travail, et d’un travail continue, permanent, pérenne, était ainsi devenu le sésame de l’accès à la solidarité nationale. Dans une société frappée par le chômage de masse, par l’intermittence des parcours professionnels, ce sésame a perdu de sa valeur et est devenu une redoutable barrière (…) Nous devons donc protéger nos concitoyens, non selon leur statut ou leur secteur d’activité, mais de manière plus juste, plus universelle (…)

Dès 2019, nous refondrons notre régime de retraites pour protéger mieux ceux dont les carrières précisément sont hachées, instables, atypiques(…)

Faire croire que nous voudrions supprimer les pensions de réversion est une rumeur malsaine visant à faire peur. »

« Je le dis clairement rien ne changera pour les retraités d’aujourd’hui. Rien » martèle le président de la République. « Pour la première fois, ce qui a été choisi n’a pas été de faire une économie sur les retraités d’aujourd’hui ou ceux qui s’apprêtent à partir à la retraite, mais de refonder un système de retraites juste, unique transparent. Un système qui viendra progressivement remplacer la quarantaine de régimes existants. »

15H46 : Emmanuel Macron : « La réforme constitutionnelle sera celle d’une décentralisation de projets »

Emmanuel Macron : « La réforme constitutionnelle sera celle d’une décentralisation de projets »
01:09

À quelques jours de la conférence des territoires, Emmanuel Macron a précisé ses ambitions en matière de politique territoriale. « La politique territoriale à laquelle je crois, est au service de nos concitoyens ». « La réforme constitutionnelle sera celle d’une décentralisation de projets par la différenciation » a-t-il indiqué.

15h40. Emmanuel Macron recevra prochainement les partenaires sociaux et les 100 premières entreprises françaises

15h40. Emmanuel Macron recevra prochainement les partenaires sociaux et les 100 premières entreprises françaises
05:46

Emmanuel Macron veut « en finir avec les ravages du chômage de la jeunesse ». Pour ce faire, il entend « baisser le coût de l’apprentissage pour l’employeur, rendre ces filières plus attractives pour les jeunes et simplifier les règles pour les rendre plus adaptées au marché du travail ». Des mesures prévues par la réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle, votée en première lecture à l’Assemblée le 19 juin dernier.

Le chef de l’État a également mis en avant le Plan d’investissement dans les compétences - « 15 milliards d’euros sur cinq ans pour former 1 million de jeunes et 1 million de demandeurs d’emploi de longue durée » - et la réforme de l’assurance chômage, dont « les règles actuelles ont pu involontairement encourager le développement de l’intermittence et de la précarité ».

En outre, il a annoncé que le projet de loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel sera « modifié dans les prochains jours » et « les règles seront négociées dans les prochains mois par les partenaires sociaux afin que la loi puisse entrer en vigueur au printemps 2019. »

Pour mener à bien ces réformes, le chef de l’État demande un « effort collectif », tant aux entreprises qu’aux enseignants, aux familles et aux élus. Mais également aux partenaires sociaux, qu’il recevra le 17 juillet prochain pour « partager l’agenda des réformes à venir ».

Les 100 premières entreprises françaises seront également reçues par Emmanuel Macron prochainement : « J’attends d’elles qu’elles s’engagent en termes d’apprentissage, d’emplois dans les quartiers difficiles ou dans les zones économiques en souffrance. » Un engagement qui ne sera pas « par la loi », mais « actif et immédiat » : « Des engagements en matière d’emplois, d’embauche d’apprentis, sur nos territoires ».

15 h 32 : « Le pilier premier de la politique sociale (…) est une politique d’émancipation »

15 h 32 : « Le pilier premier de la politique sociale (…) est une politique d’émancipation »
04:58

« Ce n’est pas le petit nombre qui m’importe » annonce le Président de la République, qui reconnaît que la France connaît « des inégalités croissantes » depuis plus de 30 ans.

Selon lui, ce qui s’est « installé », ce sont « les inégalités de destin ». « Selon l’endroit où vous êtes né, la famille dans laquelle vous avez grandi, l’école que vous avez fréquentée, votre sort est le plus souvent scellé » explique Emmanuel Macron qui entend « s’attaquer aux racines profondes de ces inégalités. « La naissance, la chance, ou les réseaux » contre le « talent, l’effort, et le mérite ».

« Le pilier premier de la politique sociale à laquelle je crois, est une politique d’émancipation » indique-t-il avant d’ériger l’éducation comme le « combat de notre siècle ».

« C’est pourquoi des décisions radicales ont été prises » déclare le Président en évoquant l’école maternelle obligatoire à trois ans, ainsi que « le dédoublement des classes de CP et CE1 en zone d’éducation prioritaires » qui est, selon lui, « une mesure de justice sociale, plus efficace que tous les dispositifs de redistribution ».

15 h 29 : « La France soutiendra la proposition de la Commission européenne d’apporter une taxe sur les chiffres d’affaires des géants du numérique, qui aujourd’hui, ne payent pas d’impôts dans nos pays »

La France soutiendra la proposition de la Commission européenne d’apporter une taxe sur les chiffres d’affaire, sur les géants du numérique, qui aujourd’hui, ne payent pas d’impôts dans nos pays ».
00:16

15 h 20 : Réforme de l’ISF : « Pas pour favoriser les riches, mais favoriser les entreprises »

Réforme de l’ISF : « Pas pour favoriser les riches, mais favoriser les entreprises » explique Emmanuel Macron
06:30

Le chef de l’État est revenu sur les premières réformes (contestées) de son quinquennat.

La taxation des produits de l’épargne et la réforme de l’ISF, « non pas pour valoriser les riches mais pour favoriser les entreprises » a-t-il justifié. « Une politique pour les entreprises, ce n’est pas une politique pour les riches, c’est une politique pour la Nation, pour l’emploi, pour les services publics, une politique pour ceux qui restent en marge, faute de travail et faute de revenu » a-t-il justifié.

Dans cette veine, le Président a annoncé pour 2019, « un nouvel élan préparé par le gouvernement, destiné à associer plus étroitement « l’association des salariés au capital de leur entreprise », « clé d’un capitalisme populaire retrouvé ».

Emmanuel Macron a également épinglé une réforme de son prédécesseur, François Hollande. « La taxe à 75% n’a pas créé d’emplois, ni amélioré les conditions de qui que ce soit en France, sauf peut-être parmi les gestionnaires de fortune au Luxembourg, en Suisse ou aux Caïmans ».

En ce qui concerne la réduction des déficits publics, « le Premier ministre annoncera dans les prochaines semaines, les nouvelles décisions permettant de tenir les engagements pris devant les Français ». « Une transformation indispensable de l’action publique » selon lui. Une réforme mise en œuvre en 2019 qui consistera néanmoins à renforcer « la présence de l’État sur le territoire » a-t-il annoncé.

 

15h17 : « Notre action est un bloc. Elle est une cohérence »

Emmanuel macron au Congrès de Versailles
00:43

« Notre action est un bloc. Elle est une cohérence » estime le président de la République. Et il poursuit : « Il n’y a pas d’un côté une action intérieure et de l’autre une action extérieure. C’est la même action. S’adressant aux Français ou s’adressant au monde, c’est le même message : nous protéger et porter nos valeurs. Il n’y a pas d’un côté une action économique et de l’autre une action sociale. C’est le même trait, la même finalité. Être plus fort pour pouvoir être plus juste. C’est, au fond, l’affirmation et la proposition du projet français pour le XXIe siècle. »

 

15 h 15 : « J’ai demandé au gouvernement de déposer, dès cette semaine, un amendement au projet de loi constitutionnelle, qui permettra que lors du prochain Congrès, je puisse rester non seulement pour vous écouter, mais pour pouvoir vous répondre ».

« J’ai demandé au gouvernement de déposer, dès cette semaine, un amendement au projet de loi constitutionnelle, qui permettra que lors du prochain Congrès, je puisse rester non seulement pour vous écouter, mais pour pouvoir vous répondre ».
00:17

15h09. Le Parlement « a beaucoup travaillé durant cette année », rappelle le chef de l’État

Le Parlement « a beaucoup travaillé durant cette année », rappelle le chef de l’Etat
05:06

Quelques minutes à peine après avoir débuté son discours, le Président a tenu à rendre hommage au Parlement, qui assure une « grande tâche », celle de la « représentation nationale ».

Conscient du rythme des réformes engagées par l’exécutif, il reconnaît que l’Assemblée nationale comme le Sénat ont « beaucoup travaillé durant cette année » et remercie notamment le Palais du Luxembourg pour son « travail accompli afin que les transformations engagées soient adoptées rapidement ».

Réformes du droit du travail, de la SNCF, de l’apprentissage, de l’université, loi de programmation militaire… Le chef de l’État a passé en revue l’ensemble des réformes adoptées et à venir, et s’est félicité de chacune d’elle. Et alors que les grèves persistent à la SNCF, il se targue d’avoir sauvé d’une « faillite certaine notre service public du transport ».

« Vous avez démontré qu’il n’existe pas de fatalité de l’enlisement et de l’échec » a-t-il déclaré à l’adresse du Parlement réuni ce jour en Congrès. Et d’ajouter : « L’esprit de dialogue et d’écoute nous est essentiel. C’est cet esprit qui a présidé à tous vos débats et travaux dans l’année qui vient de s’achever »

Enfin, Emmanuel Macron a évoqué la réforme institutionnelle à venir et justifie qu’elle ait « un peu tardé » par la « priorité au quotidien des Français ». « Au cœur de cette réforme, il y a la volonté d’une liberté plus grande : liberté des collectivités territoriales en permettant une véritable différenciation ; des citoyens grâce à une justice indépendante ; liberté du Parlement, plus représentatif de Français, renouvelé, doté de droits supplémentaires, animé par débats plus efficaces » a-t-il annoncé. Une réforme que présentera demain à l’Assemblée nationale le Premier ministre. Le Président a d’ailleurs tenu à remercier le chef du gouvernement pour avoir inlassablement consulté, discuté et échangé pour mener les transformations nécessaires au pays »

15H06 : Devant les parlementaires, Emmanuel Macron : « humble mais résolu »

Devant les parlementaires, Emmanuel Macron : « humble mais résolu »
04:10

C’est par une anaphore que le chef de l’État a commencé son discours devant le congrès de Versailles : « je n’ai rien oublié du choix que la France a fait, il y a une année (…) je n’ai rien oublié des peurs, des colères accumulées pendant des années qui ont conduit notre pays à ce choix » (…) Je n’ai rien oublié de ces colères, de ces peurs, peur de l’autre, des grands changements… »

« C’est pourquoi, je suis devant vous, dans ce rendez-vous que j’ai voulu annuel, humble mais résolu » a-t-il ajouté. Puis Emmanuel Macron s’est livré « à une confidence » : « Il y a une chose que tout président de la République sait. Il sait qu’il ne peut pas tout, qu’il ne réussira pas tout ».

 

15 h 05 : L'arrivée du Président de la République

Arrivée de Macron
01:02

Claude Malhuret

Le président du groupe Les Indépendant au Sénat, attend que le Président aborde les sujets de l’immigration, de la sécurité, de l’identité, ou encore de l’Europe, et qu’il annonce sa « vision des années à venir ».

« Nous ne sommes ni macronolâtres ni anti-macronistes primaires, je pense qu’on va être l’un des groupes les plus objectifs » estime-t-il.

Certains ont décidé de boycotter la cérémonie. « C’est proprement scandaleux » s’exclame le sénateur qui considère que c’est la marque d’un manque de « respect pour le Parlement ».

MALHURET
02:25

 

Les socialistes plaident pour plus de « fraternité »

 

Les socialistes plaident pour plus de « fraternité »
03:17

À l’occasion du discours d’Emmanuel Macron devant le Congrès, les socialistes ont décidé de revêtir l’écharpe tricolore. Un « acte symbolique », justifie Patrick Kanner, pour qui la « fraternité » de la devise républicaine est trop peu présente dans la politique décidée par le chef de l’État. « Le compte n’y est pas : on a très peu protégé les Français qui en ont le plus besoin » ajoute le chef des sénateurs socialistes, avant de rappeler que « protéger les Français » est un « axe majeur » du programme du PS.

Son homologue à l’Assemblée, Valérie Rabault, a tenu à renchérir sur l’importance du parti à la rose dans le paysage politique actuel, « troisième force politique de ce Congrès » : « Beaucoup disent que le PS est mort, c’est faux ». Le parti d’Olivier Faure veut faire entendre une « voix alternative », tout en « respectant les institutions » : contrairement aux Insoumis qui ont décidé de boycotter l’évènement, les socialistes assisteront bien au discours annuel du Président.

À l’instar d’Alexis Corbière ce matin sur France Inter, Valérie Rabault note la date de cet évènement : le 9 juillet. « Ce n’est pas un hasard » assure-t-elle en référence au 9 juillet 1789, lorsque l’Assemblée nationale s’est déclarée constituante. Un « non au pouvoir monarchique », désormais mué en « non au pouvoir uniquement centralisé autour du Président ».

Enfin, les socialistes ont appelé au référendum pour la révision constitutionnelle. Une « sanction » pour l’exécutif, qui s’impose afin que « les Français puissent décider du sort de leur Constitution » : « Nous souhaitons que ce soit les Français qui soient convoqués pour dire la démocratie dans laquelle ils veulent vivre », a conclu Olivier Faure.

Bruno Retailleau : « Il y a une verticalité d'Emmanuel Macron mise à son seul profit »

Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau a boycotté le déjeuner organisé par le président de la République avant la réunion du Parlement en Congrès. « Je vais déjà subir le discours du trône, alors le souper du roi… » avait-il ironisé.

Bruno Retailleau: "Il y a une verticalité d'Emmanuel Macron mise à son seule profit"
02:04

 

Les sénateurs nous livrent leur état d’esprit avant de se rendre à Versailles :

Dominique Estrosi-Sassone

« Le Président de la République a choisi chaque année de s’exprimer devant le Parlement, il est de notre devoir et de notre responsabilité d’assister à ce discours, même si je pense qu’on en n'attendra pas grande chose » estime la sénatrice LR des Alpes-Maritimes.

Estrosi-sassone
00:12

Laurence Rossignol

La sénatrice PS n’est pas convaincue : « Ce qui me frappe c’est que le Président, paraît-il, veut faire de cette journée un temps fort pour reprendre la main sur sa communication. Quand on voit à quel point le Parlement est maltraité, pendant toute l’année, j’ai vraiment l’impression d’aller faire de la figuration et le décor, dans un exercice de réhabilitation du Président par lui-même » déclare-t-elle.

ROSSIGNOL
00:29

Julien Bargeton

Le sénateur LREM de Paris souhaiterait aller plus loin : « Il faudrait peut-être continuer à réfléchir à aménager en effet les relations entre le Président et le Parlement. La Vème République finalement avait dressé un mur très étanche, on voit que les choses bougent. Est-ce qu’il ne faut pas transformer nos institutions pour les rendre plus modernes ? Le sujet est posé ».

BARGETON
00:37

Éliane Assassi : « On se saisit de ce moment pour faire notre Révolution »

Eliane Assassi:« On se saisit de ce moment pour faire notre Révolution »
01:03

Comme ils l’avaient annoncé, devant la salle du Jeu de paume, les parlementaires communistes ont prêté serment « de défendre une République démocratique ». « C’est surtout pour dire notre désaccord sur le fond de la politique d’Emmanuel Macron (…) qui s’illustre par sa volonté de décaler des annonces sur le plan de la lutte contre la pauvreté ». « On se saisit de ce moment, nous aussi, pour faire notre Révolution » a conclu, Éliane Assassi, présidente du groupe communiste au Sénat. Le 9 juillet 1789, les députés se sont déclarés « Assemblée nationale constituante » pour mettre un terme à la monarchie absolue.

Le discours du chef de l’État et les interventions des présidents de groupe politique sont à suivre isur les chaînes parlementaires à partir de 14 heures. Émission spéciale, avec duplex, invités en plateau. Sans oublier un live sur publicsenat.fr et les réseaux sociaux.

Ordre des prises de parole :

M. Richard FERRAND - La République en Marche (Assemblée nationale) 10’
M. Bruno RETAILLEAU - Les Républicains (Sénat) 10'
M. Christian JACOB - Les Républicains (Assemblée nationale) 10'
M. Patrick KANNER - Socialiste et Républicain (Sénat) 10'
M. Marc FESNEAU - Mouvement Démocrate et apparentés (Assemblée nationale) 10'
M. Hervé MARSEILLE - Union centriste (Sénat) 10'
M. Jean-Christophe LAGARDE - UDI, Agir et Indépendants (Assemblée nationale) 10'
M. Jean-Claude REQUIER - Rassemblement démocratique et social européen (Sénat) 10'
Mme Valérie RABAULT - Nouvelle Gauche (Assemblée nationale) 10'
M. François PATRIAT - La République en Marche (Sénat) 10'
M. André CHASSAIGNE - Gauche démocrate et républicaine (Assemblée nationale) 10'
M. Pierre LAURENT - Communiste, républicain, citoyen et écologiste (Sénat) 10'
M. Claude MALHURET - Les Indépendants - République et Territoires (Sénat) 10'
M. Olivier FALORNI - Non inscrit (Assemblée nationale) 5'

 

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