Convention citoyenne sur le climat : la députée LREM Marie Guévenoux se dit favorable à « un référendum »

Convention citoyenne sur le climat : la députée LREM Marie Guévenoux se dit favorable à « un référendum »

Les 150 citoyens de la Convention climat se réunissent jusqu’au dimanche 21 avril, pour un ultime vote sur leurs propositions pour réduire les gaz à effet de serre. Référendum, projets de loi… L’avenir réservé à leurs propositions est encore incertain.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

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Dernière ligne droite pour les citoyens de la Convention climat. Dimanche, ils voteront sur les mesures qu’ils présentent au gouvernement pour préserver l’environnement et réduire le dérèglement climatique. « Le sujet de la préservation de l'environnement et de la biodiversité ce n’est pas un nouveau sujet. Ça fait extrêmement longtemps qu'on en parle et qu'on s'en inquiète » note la députée LREM Marie Guévenoux, invitée de Parlement Hebdo.

Elle salue la mise en place de la Convention citoyenne, organisée après le grand débat. Pour elle, associer les citoyens reste la meilleure solution pour avancer sur l’écologie : « On voit qu'on a un certain nombre de choses qu'on n'arrive pas à faire. On se souvient de l'écotaxe, de la taxe carbone. On voit bien qu'imposer des décisions par le haut sur ce sujet, c'est extrêmement compliqué » analyse-t-elle. « Pour autant il faut qu'on avance. »

Au cours des neuf mois de travaux, 150 propositions ont été élaborées par les cinq groupes thématiques – se loger, se déplacer, se nourrir, consommer, produire et travailler. Ces mesures seront-elles transformées en textes réglementaires, en projets de loi, ou y aura-t-il un référendum ? Certains participants se disent favorables à un « multi référendum » à l’automne. « Je pense que le référendum par consultation c'est effectivement quelque chose qui serait de nature à régler ce problème » affirme Marie Guévenoux, qui regrette les échecs successifs sur les sujets écologiques.

Quant au risque d’un vote « barrière » à la politique d’Emmanuel Macron lors d’un éventuel référendum, la députée n’y voit pas un sujet d’inquiétude. « Dans les référendums il y a toujours des risques mais je crois que ce n’est pas le sujet. Sur ce sujet essentiel qu'est la préservation de l'environnement, encore une fois, on n'a pas trouvé jusqu'à présent les moyens d'avancer, quel que soit le parti, quelle que soit la majorité. »

Les propositions de la Convention climat vont être soumises au gouvernement dès qu’elles seront votées. La réponse du gouvernement, elle, devrait intervenir lors d’une huitième session, dont la date n’a pas encore été fixée.

 

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