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Covid-19 : « Nous mettrons un terme à cette tragédie », assure Jean Castex
Un an après le premier confinement, le chef du groupe LR a interpellé le Premier ministre sur le sort des personnes âgées mortes loin de leurs proches et sur les leçons retenues par l’exécutif.
Par Public Sénat
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Un an après. Au jour anniversaire du premier confinement, le président du groupe LR au Sénat a emprunté un ton grave, presque solennel, pour s’adresser au Premier ministre. Regrettant des « manquements graves à nos devoirs d’humanité », Bruno Retailleau s’est ému du fait que « nous avons enfermé dans leur solitude nos aînés, nous avons parfois dans le huis clos des Ehpad ou des hôpitaux, derrière les portes closes, laissé mourir seuls, loin de leurs proches, des femmes et des hommes coupés de toute affection ».
Le sénateur de Vendée a voulu, ce mercredi 17 mars, « plaider pour ceux qui sont dans les Ehpad et ceux qui ont été privés du rite de l’adieu ». « On a voulu, sans doute de bonne foi, protéger la vie, mais on a réduit l’existence à sa seule dimension matérielle en coupant ces personnes âgées et ces malades du lien affectif de leur famille », a déploré le chef du groupe LR.
Sans jeter la pierre au gouvernement et en cela loin du style habituel réservé des questions au gouvernement, Bruno Retailleau a demandé au chef du gouvernement quelles étaient « les leçons que vous en tirez pour l’avenir ? »
« M. le président Retailleau, vous avez fait une description que je peux partager des dégâts massifs que cet ennemi invisible a causés », a répondu Jean Castex. « 91.196 morts. C’est le nombre de victimes dénombrées hier, depuis le début de la pandémie », a rappelé, avec autant de gravité, le Premier ministre.
« Hier encore, 320 personnes sont décédées de la covid en France », a aussi précisé Jean Castex, tout en soulignant le tribut payé par les personnes âgées résidant en Ehpad : « Elles représentent 1 % de population française et un tiers des décès », mais « 89 % des résidents des Ehpad ont été vaccinés », a insisté le Premier ministre.
« Le gouvernement, le Parlement n’ont jamais hésité pour tous les secteurs en souffrance à déployer des moyens, le « quoi qu’il en coûte », pour atténuer les souffrances. Nous allons continuer dans cette voie tant que nous n’aurons pas vaincu ce virus. La vie sera la plus forte, nous vaincrons tous ensemble ce virus, nous mettrons un terme à cette tragédie », a aussi assuré Jean Castex.
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