Débat retraites au Sénat : « C’était le Titanic, il n’y a pas d’autres mots » tacle Rachid Temal
Laurent Pietraszewski, le nouveau « monsieur retraites » du gouvernement a passé l’épreuve d’aller défendre la réforme devant les sénateurs ce mardi. Un exercice « raté » selon le sénateur PS Rachid Temal.​

Débat retraites au Sénat : « C’était le Titanic, il n’y a pas d’autres mots » tacle Rachid Temal

Laurent Pietraszewski, le nouveau « monsieur retraites » du gouvernement a passé l’épreuve d’aller défendre la réforme devant les sénateurs ce mardi. Un exercice « raté » selon le sénateur PS Rachid Temal.​
Public Sénat

Par Océane Blanchard

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« C'était un naufrage, il n'y a pas d'autres mots. C'était le Titanic » assène Rachid Temal, sénateur du Val-d’Oise. Présent dans l’hémicycle pour le débat sur les retraites, l’élu socialiste ne cache pas sa colère. « Le nouveau monsieur retraites, le plus à même de connaître le dossier, vient au Sénat, il arrive là et c'est un naufrage. Il a été incapable pendant 2 heures de donner le moindre chiffre sur cette réforme. »

Un signe d’incompétence du gouvernement pour Rachid Temal, qui pointe une double responsabilité, à la fois sur la communication et sur l’aspect financier. « C'est la politique de ce gouvernement qui a réduit le nombre d'agents de la fonction publique, et qui fait des allègements de cotisations, sans les compenser dans le budget. »

« Résultats des courses c'est ce gouvernement qui crée un déséquilibre dans le système actuel, et qui vient dire après : il y a le feu au lac. Oui, par son incompétence » ajoute le sénateur socialiste. Concernant l’âge pivot, dont le retrait est voulu par la CFDT et l’Unsa , Rachid Temal note que le gouvernement n’entend pas céder et poursuit des négociations difficiles, qui s’enlisent, avec les partenaires sociaux.

Ce qu’il ne fait pas avec les revendications patronales, selon Rachid Temal : « Quand c'est le Medef, le gouvernement dit on ne touche pas à la ligne rouge, quand ce sont les syndicats de salariés, le gouvernement piétine cette ligne rouge. Il y a deux poids deux mesures. »

De son côté, le Premier ministre recevait les partenaires sociaux ce vendredi matin, alors que le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le 24 janvier.

Partager cet article

Dans la même thématique

Débat retraites au Sénat : « C’était le Titanic, il n’y a pas d’autres mots » tacle Rachid Temal
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le