Départs du PS : « Ceux qui veulent aller chez Mélenchon, qu’ils y aillent » demande Olivier Faure

Départs du PS : « Ceux qui veulent aller chez Mélenchon, qu’ils y aillent » demande Olivier Faure

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Olivier Faure, Premier secrétaire du PS est revenu sur les départs d’Emmanuel Maurel et de Marie-Noëlle Lienemann. « La reconstitution d’une ligne dissoute » selon lui
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

 

« On a perdu quelques plumes » a reconnu Olivier Faure à l’évocation des départs, ce week-end, de la sénatrice Marie-Noelle Lienemann et du député européen, Emmanuel Maurel. Des départs que le Premier secrétaire du PS a tenu à minimiser. « La réalité, c’est que la majorité de ceux qui ont été les soutiens d’Emmanuel Maurel au parti socialiste (…) sont restés. Il a fait 7 000 voix au congrès et il nous annonce qu’ils vont être partir à 500 ».

Le départ d’Emmanuel Maurel qui a exprimé la volonté de créer avec le Mouvement républicain et citoyen (MRC) une nouvelle entité alliée à la France insoumise, est « un faux nez pour rentrer dans une liste aux Européennes avec Jean-Luc Mélenchon » selon le Premier secrétaire du PS.

Pas question de parler de « scission » au sein du PS, Olivier Faure préfère parler de départs. « On a aujourd’hui l’ancien assistant de Jean-Luc Mélenchon qui le rejoint (Emmanuel Maurel) et sa complice de toujours qui était Marie-Noëlle Lienemann. Donc on a plutôt la reconstitution d’une ligne dissoute ».

Départ de Marie-Noelle Lienemann: "la décence voudrait qu’elle quitte son mandat" estime Olivier Faure
01:44

En ce qui concerne le cas de Marie-Noëlle Lienemann, Olivier Faure lui demande « de rendre son mandat » de sénatrice. « Elle est vice-présidente (du Sénat) au nom du parti socialiste, la décence voudrait qu’elle le fasse (..) Comment peut-on comprendre que des gens qui détiennent leurs mandats par un parti politique, le conservent pour un autre parti politique ? (…) Pourquoi cette question là, elle n’est pas simplement en train de faire un départ, elle nous explique qu’elle est en train de faire une scission. Elle est en train de donner une dimension politique à ce départ » a-t-il estimé.

 

 

Dans la même thématique

Paris : Vote au Senat pour le projet de loi immigration
6min

Politique

Nouvelle-Calédonie : Pourquoi Gérald Darmanin demande une seconde délibération sur le projet de loi constitutionnelle 

Mardi 2 avril, le Sénat se prononcera par un vote solennel sur le projet de loi constitutionnelle visant à élargir le corps électoral pour les élections provinciales de Nouvelle Calédonie. Mais lors de l’examen des articles, un amendement du rapporteur LR, Philippe Bas, a passablement irrité Gérald Darmanin qui a demandé une seconde délibération du texte.

Le

Formulaire de demande de RSA (Revenu de solidarite active), allocation assurant aux personnes sans ressources un revenu minimum variable selon la composition du foyer
7min

Politique

Assurance-chômage : quand le candidat Macron promettait une « assurance-chômage pour tous » en 2017

« Oui, il y aura une réforme de l’assurance-chômage cette année », a annoncé le Premier ministre, ce mercredi 27 mars, chez nos confrères de TF1. Troisième réforme en la matière depuis l’élection du Président de la République, ses conditions ont largement été durcies en sept ans… loin de la promesse du candidat Macron qui proposait de faire de l’assurance-chômage, un droit « universel ».

Le

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le