Édouard Philippe : « Il faut reprendre la production, il faut reprendre la vie sociale, il faut reprendre l’école »
Accusé par les sénateurs socialistes de privilégier la reprise économique à la sécurité sanitaire, Édouard Philippe défend sa vision du déconfinement. « Sur une ligne de crête, un équilibre difficile à tenir » entre ces deux principes. Et il prévient que la crise sociale serait encore pire sans déconfinement.

Édouard Philippe : « Il faut reprendre la production, il faut reprendre la vie sociale, il faut reprendre l’école »

Accusé par les sénateurs socialistes de privilégier la reprise économique à la sécurité sanitaire, Édouard Philippe défend sa vision du déconfinement. « Sur une ligne de crête, un équilibre difficile à tenir » entre ces deux principes. Et il prévient que la crise sociale serait encore pire sans déconfinement.
Public Sénat

Par Jérôme Rabier

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2 min

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Interrogé lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, Édouard Philippe persiste et signe. Selon lui, le déconfinement est indispensable. Car sinon, « la catastrophe sociale qui s’annonce (…) serait encore pire si nous restions indéfiniment confinés » pour le Premier ministre. Mais sans précipitation.

« Équilibre entre sécurité sanitaire et reprise »

« J’essaye d’expliquer depuis deux semaines que le chemin de crête sur lequel nous nous trouvons est un chemin qui nous impose de tenir un équilibre entre la sécurité sanitaire et la reprise. Entre les deux. C’est un équilibre. Et c’est toujours difficile de maintenir un équilibre » avance-t-il prudemment.

Mais selon lui, les maux économiques d’un confinement prolongé seraient pires que le remède. « Nous devons donc reprendre la production, nous devons donc reprendre la vie sociale, nous devons donc reprendre l’école sinon c’est la catastrophe » prévient-il. Ajoutant immédiatement que « si nous allons trop vite, par enthousiasme ou par imprudence en privilégiant la reprise sur la sécurité sanitaire, nous aurions de très mauvaises nouvelles sanitaires ».

Le premier ministre conclut alors une nouvelle fois sur une image de montagne. Promettant de « garantir l’équilibre entre ces deux principes. Et c’est un chemin de crête avec deux à-pics vertigineux. »

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