Édouard Philippe : « L’heure du déconfinement n’est pas venue »

Édouard Philippe : « L’heure du déconfinement n’est pas venue »

Interrogé au Sénat sur le confinement, le Premier ministre Édouard Philippe a dressé un premier bilan. Il évoque « un plateau » qui semble atteint dans les services de réanimation, une bonne nouvelle. Mais il prévient que sur le plan économique, personne ne peut connaître l’impact de cette crise mondiale.
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Par Jérôme Rabier

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C’est l’heure d’un premier bilan du confinement. Interrogé par François Patriat, président du groupe LREM au Sénat, le Premier ministre a livré une longue réponse, très détaillée sur les conséquences du confinement.
Sur le plan sanitaire, il a d’abord justifié le confinement qui avait pour but « de limiter le nombre de malades sévères pour qu’il ne dépasse pas les capacités des services de réanimation ». Une mission pour l’instant réussie pour le Premier ministre qui a salué « un succès à bas bruit » dans le fait d’avoir porté le nombre de lits de 5000 à plus de 10 000 dans ces services de réanimation.

Un « plateau » atteint ?

Édouard Philippe a précisé que « le nombre d’admissions en réanimation est en ralentissement », et, prenant de très grandes précautions oratoires, il a évoqué « peut-être quelque chose qui ressemblerait à un plateau. C’est plutôt une bonne nouvelle et c’est très certainement l’effet du confinement » a-t-il salué.
Mais il a mis en garde contre tout relâchement qui selon lui provoquerait une nouvelle hausse des cas les plus graves.

« Un coût collectif absolument considérable »

Le Premier ministre a également dressé un premier bilan économique de cette crise sanitaire. « Près de six millions de salariés sont couverts par le chômage partiel » a-t-il précisé. « C’est absolument considérable, et bien entendu cela a un coût collectif  absolument considérable » a déclaré le Premier ministre.
Édouard Philippe a aussi prévenu que « l’impact économique est massif, très négatif, brutal. Et il va susciter en France et partout dans le monde un choc économique que chacun imagine mais dont personne ne connaît encore la totalité de l’impact. » 

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