Election présidentielle sous covid : le groupe centriste du Sénat dépose une proposition de loi
Le groupe centriste du Sénat dépose ce mercredi une proposition de loi organique en vue d’organiser le scrutin présidentiel qui risque d’être perturbé par la crise sanitaire. « Le gouvernement découvre les problèmes les uns après les autres », déplore le président du groupe Hervé Marseille.

Election présidentielle sous covid : le groupe centriste du Sénat dépose une proposition de loi

Le groupe centriste du Sénat dépose ce mercredi une proposition de loi organique en vue d’organiser le scrutin présidentiel qui risque d’être perturbé par la crise sanitaire. « Le gouvernement découvre les problèmes les uns après les autres », déplore le président du groupe Hervé Marseille.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Nous déposons aujourd’hui même une proposition de loi organique pour organiser les bureaux de vote, les conditions de vote, les procurations… Parce que rien n’est prévu. Et si on ne le fait pas maintenant, ça ne pourra pas avoir lieu », a expliqué le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille sur Public Sénat.

Quelques minutes plus tôt, lors des questions d’actualité au gouvernement, son collègue, Philippe Bonnecarrère l’avait annoncé dans l’hémicycle. Mécontent de la réponse apportée par Marlène Schiappa à sa question : « Allez-vous déposer un projet de loi organique ? », la ministre en charge de la Citoyenneté avait répondu « qu’une instance de dialogue et de liaison » traiterait les aspects sanitaires du scrutin « de façon collective » en lien avec les candidats déclarés.

« Je crois qu’il y a beaucoup d’imprévoyances du côté du gouvernement. On a l’impression que le gouvernement découvre les problèmes les uns après les autres alors qu’on a déjà éprouvé cette situation pour les élections municipales, les régionales et les départementales. Il suffit simplement de reprendre les mêmes choses comme le dédoublement des bureaux de vote, dédoublement des procurations… Il faudra aussi le prévoir pour les élections législatives car l’Assemblée nationale arrête ses travaux fin février et si on ne fait pas les choses maintenant, rien ne pourra être voté », prévient Hervé Marseille.

Interrogée par Public Sénat à la sortie de l’hémicycle, Marlène Schiappa a quant à elle rappelé qu’une loi organique sur l’élection présidentielle a été adoptée l’année dernière « et d’ailleurs il y a eu un accord en commission mixte paritaire entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Ça ne faisait pas débat à ce moment-là », souligne-t-elle avant de rappeler que c’est le ministère de l’Intérieur qui est chargé de l’organisation des élections.

Lire notre article: Vote par anticipation à la présidentielle : le Sénat met un coup d’arrêt à l’amendement du gouvernement

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le