Exil fiscal : l’allègement de l’exit tax, prévu par le gouvernement, est adopté par le Sénat
Les sénateurs ont voté l’allègement de l’exit tax, sur demande du gouvernement. Les plus fortunés, partis à l’étranger, attendront entre 2 et 5 ans, avant de vendre leurs actions sans être taxés.

Exil fiscal : l’allègement de l’exit tax, prévu par le gouvernement, est adopté par le Sénat

Les sénateurs ont voté l’allègement de l’exit tax, sur demande du gouvernement. Les plus fortunés, partis à l’étranger, attendront entre 2 et 5 ans, avant de vendre leurs actions sans être taxés.
Alexandre Poussart

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Souvenez-vous, en mai dernier, Emmanuel Macron voulait tout simplement supprimer l’exit tax. Il l’avait annoncé dans le magazine américain Forbes.

Une taxe pour empêcher les plus riches de partir à l’étranger

Cette taxe est censée lutter contre la fuite des capitaux. Jusqu’à aujourd'hui, les plus fortunés qui partent à l’étranger doivent attendre 15 ans avant de vendre leurs actions, sinon ils payent cet exit tax de 30% sur les plus-values qu’ils réalisent à l’étranger.

Et face à la polémique après l’annonce de sa suppression, le gouvernement avait renoncé et proposé un allègement de l’exit tax. Cet allégement a été voté, vendredi 7 décembre, par le Sénat.

Avec cette mesure, les exilés fiscaux devront attendre entre 2 et 5 ans, et plus 15, pour ne pas être taxés sur les plus-values réalisées à l’étranger.

Cette mesure en plein mouvement des Gilets jaunes a indigné les sénateurs de gauche qui ont dénoncé un cadeau aux plus aisés.

« Redonner de l’attractivité à la France »

Les sénateurs de gauche ont donc déposé des amendements de suppression de cet allégement fiscal et c’est la secrétaire d’Etat au ministère de l’Economie Agnès Panier Runacher qui a essayé de défendre cet allégement de l’exit tax, un allégement censé « redonner de l’attractivité fiscale à la France ».

Pour la majorité sénatoriale, cette taxe n’a pas empêché les plus riches de partir à l’étranger et demande un suivi trop coûteux à l’administration fiscale.

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le