Politique
Dans une lettre adressée aux maires de France, le premier ministre répète qu’« un grand acte de décentralisation sera bientôt présenté devant le Parlement pour définir précisément la compétence de chacun ».
Le
Par Public Sénat (sujet d'Alizé Boissin)
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En France, 71 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, depuis janvier dernier. Des chiffres accablants.
Annick Billon, présidente de la délégation aux droits des femmes au Sénat, juge que la réponse du gouvernement « n’est absolument pas à la hauteur » : « En mars dernier, lors de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, j’avais posé une question d’actualité. Hélas, le compteur des féminicides, c’est-à-dire des femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, était déjà à 30 femmes. Depuis ce matin, nous sommes à 71 femmes. Donc, il y a eu des choses de faites mais c’est globalement extrêmement insuffisant. »
Et d’enfoncer le clou : « C’est la grande cause du quinquennat. Je demande où sont les moyens pour la grande cause du quinquennat. Le budget consacré aux violences faites aux femmes c’est 0,006 % du budget total de l’État. Sans moyens, nous n’y arriverons pas. »
Le Sénat prépare une tribune pour dénoncer cette situation. « On ne pouvait pas rester sans rien faire avec ce chiffre » explique sénatrice (UC) de la Vendée, qui a proposé « à la cosignature de tous les sénateurs, tous groupes confondus » mercredi. Depuis, elle a pu faire rallier à sa cause, près de « cent cosignataires ». « Des hommes et des femmes » tient-elle à souligner.
Cette tribune sera envoyée à la presse ce jeudi.
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