Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».
Fin de la session parlementaire : « Quelques irritants » et du « respect » entre le gouvernement et les sénateurs
Par Public Sénat
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« J’ai ressenti que malgré certains irritants, vous vous sentiez bien au Sénat » a relevé Gérard Larcher à l’intention du Premier ministre, Jean Castex, à la fin des questions d’actualité au gouvernement du Sénat. La session parlementaire sera suspendue dans quelques jours en raison de la campagne électorale. Il faudra attendre juillet prochain pour voir de nouveau l’exécutif répondre aux questions des parlementaires.
En attendant, « nos instances, nos commissions, nos délégations, nos missions d’information, nos commissions d’enquête, vont poursuivre leurs travaux de contrôle ». De même, les élus pourront continuer à adresser des questions écrites au gouvernement, a rappelé Gérard Larcher qui en a profité pour adresser un reproche à l’exécutif. « A l’approche de la fin de la législature, le nombre de questions écrites en attente ne cesse d’augmenter ». Pointant, Jean-Michel Blanquer, le président du Sénat souligne que « le ministère de l’Education nationale n’a répondu à aucune question depuis le 22 juillet 2021 ».
Pour finir, Gérard Larcher rappelle que son assemblée « est disponible si nécessaire pour la réunir en séance plénière en fonction de la situation que connaîtront notre pays et notre continent européen ».
« Nous avons beaucoup travaillé au service de notre pays », a répondu le Premier ministre qui a eu le dernier mot de ces questions d’actualité au gouvernement. Jean Castex a minimisé les « irritants » cités plus haut. « Il y en a eu quelques fois mais je vous ai toujours dit ce que je pensais avec sincérité dans le seul but de chercher l’intérêt général ».
Jean Castex a remercié « les présidents de groupes toutes tendances confondues » avec lesquels il pense « avoir noué des relations de respect et de confiance ». « Bonne route à notre démocratie parlementaire », a-t-il conclu sous les applaudissements.