Le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures relatives à l’école, la famille et les réseaux sociaux dans le cadre d’un discours où il a demandé un « sursaut d’autorité ». Si le diagnostic sur la violence des jeunes est partagé par les sénateurs de tous bords, ils veulent maintenant savoir comment cela se traduira concrètement.
Hommage à Patrice Gélard : « Un exemple rare dans la vie politique »
Par Laure-Anne Elkabbach
Publié le
Mercredi 1er juillet, le Sénat a rendu hommage dans l’hémicycle à Patrice Gélard, ancien sénateur UMP de Seine-Maritime, décédé le 25 juin dernier.
Ancien professeur de droit constitutionnel, Patrice Gélard a été sénateur de 1995 à 2014.
Dans son hommage, Gérard Larcher le président du Sénat a rappelé qu’il avait été à l’origine de l’inscription du concubinage dans le Code civil et le rapporteur de la proposition de loi instaurant le PACS.
En 2012, Patrice Gélard s’est retrouvé au milieu d’une guerre de parti lorsqu’il est devenu le président de la Cocoe (la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales) chargée de départager la victoire à la présidence de l’UMP, entre François Fillon et Jean-François Copé.
Présent pour les questions d’actualité au gouvernement, le Premier ministre Édouard Philippe a également souhaité rendre hommage à l’ancien sénateur, qui avait été adjoint au maire du Havre de 2001 à 2008. Le vainqueur de la mairie du Havre aux dernières élections municipales a déclaré : « Il était aussi un exemple rare dans la vie politique (…) car je ne l’ai jamais entendu, moi qui ai partagé un mandat d’adjoint au maire avec lui (…) dire du mal d’aucun autre homme ou femme politique. Jamais. Et c’est assez rare ».
Le Sénat a également associé à cet hommage Louis Souvet, ancien sénateur-maire de Montbéliard, décédé lundi 29 juin.