«L’arrêt de Fessenheim incarne l’écologie de responsabilité» déclare Élisabeth Borne
Lors des questions au gouvernement au Sénat, la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne a défendu devant un hémicycle agité, le choix de l’exécutif d’avoir fermé la centrale nucléaire de Fessenheim.

«L’arrêt de Fessenheim incarne l’écologie de responsabilité» déclare Élisabeth Borne

Lors des questions au gouvernement au Sénat, la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne a défendu devant un hémicycle agité, le choix de l’exécutif d’avoir fermé la centrale nucléaire de Fessenheim.
Public Sénat

Par Laure-Anne Elkabbach

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim lundi 29 juin passe mal pour certains sénateurs.

Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique en a fait les frais mercredi 1er juillet lors des questions d’actualité au gouvernement. On a vu un hémicycle houleux lorsque deux sénatrices ont reproché à l’exécutif, la fermeture de la centrale nucléaire du Haut-Rhin.

« L’arrêt de Fessenheim incarne l’écologie de responsabilité » leur a répondu la ministre.

« Avec cette décision nous tenons nos promesses. Nous transformons en profondeur notre modèle énergétique et nous accompagnons les Français et les territoires dans cette transformation. Avec l’arrêt des deux réacteurs de Fessenheim nous engageons à 50% la réduction de la part du nucléaire d’ici 2035 tout en développant massivement les énergies renouvelables (…) Nous allons multiplier par deux la part de l’éolien et par cinq la part du photovoltaïque dans les dix ans mais dans le même temps le gouvernement est particulièrement vigilant à l’accompagnement des salariés et des territoires ».

Élisabeth Borne a ainsi précisé que tous les salariés d’EDF travaillant à Fessenheim seront « reclassés au sein du groupe ». Quant aux salariés des sous-traitants, la ministre a déclaré qu’une « cellule de reclassement » avait été mise en place.

La ministre de la Transition écologique a conclu en évoquant le projet d’implantation d’une usine de biocombustibles dans la région « qui pourrait générer 700 emplois dans le territoire ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

«L’arrêt de Fessenheim incarne l’écologie de responsabilité» déclare Élisabeth Borne
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le