L’opposition muselée ? « Bien sûr », répond ce matin Éric Coquerel, après un nouveau psychodrame la semaine dernière à l’Assemblée nationale. La réforme du règlement du Palais Bourbon a mis le feu aux poudres. Une disposition est particulièrement contestée : celle qui limite à un orateur par groupe la prise de parole dans les discussions générales précédant l’examen des articles d’un projet de loi.
Pour le député La France insoumise, c’est « en lien avec la réforme institutionnelle » qui « prévoit toujours moins de pouvoirs pour l’Assemblée nationale ». La réforme cherche, selon le gouvernement, à fluidifier et à rationaliser le travail parlementaire. « On a une majorité qui adore la démocratie représentative, mais qui l'adore à l'Élysée, avec une personne qui décide pour tout le monde avec une assemblée nationale qui est une chambre d’enregistrement », s’offusque Éric Coquerel.