Laurence Cohen : « Le personnel soignant ne demande pas des primes mais des revalorisations »
Le gouvernement a annoncé le versement d’une prime exceptionnelle au personnel hospitalier. Une solution que fustige la vice-présidente communiste de la commission des affaires sociales du Sénat, Laurence Cohen.

Laurence Cohen : « Le personnel soignant ne demande pas des primes mais des revalorisations »

Le gouvernement a annoncé le versement d’une prime exceptionnelle au personnel hospitalier. Une solution que fustige la vice-présidente communiste de la commission des affaires sociales du Sénat, Laurence Cohen.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Pour leur dévouement dans la gestion de la crise du coronavirus, le gouvernement a promis au personnel soignant des primes allant de 500 à 1 500 euros. Une annonce qui a de quoi agacer la vice-présidente communiste de la commission des affaires sociales du Sénat, Laurence Cohen., interrogée à la sortie des questions d’actualité au gouvernement.

« Il n’y a pas de leçons de tirées. Mes collègues, y compris sur d’autres bancs que le mien, critiquent l’austérité à l’hôpital, mais j’aimerais bien voir ce qu’ils votent. Ce qu’il est nécessaire de voter c’est un changement de logiciel et accorder des moyens conséquents à l’hôpital pour qu’il y ait embauches par pour qu’il y ait primes. Le personnel (soignant) ne demande pas des primes exceptionnelles. Le personnel demande une revalorisation, une augmentation des salaires. Est-ce qu’aujourd’hui, les parlementaires sont prêts à voter ça ? En tout cas mon groupe (Communiste Républicain Citoyen et Écologiste au Sénat) est tout à fait prêt » a-t-elle expliqué.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Laurence Cohen : « Le personnel soignant ne demande pas des primes mais des revalorisations »
4min

Politique

Primes, normes, décentralisation : ce qu’il faut retenir du discours de Sébastien Lecornu devant les maires

En clôture du Congrès de l’Association des maires de France (AMF), le Premier ministre a fait part de sa volonté de simplifier les normes qui pèse sur les élus locaux. Il a confirmé son engagement en faveur d’un grand acte de décentralisation avec le dépôt d’un projet de loi avant Noël mais sans s’engager sur une baisse de l’effort demandé aux collectivités dans le budget, au grand dam des élus.

Le