« Le gouvernement est toujours attaché à la réforme des institutions » affirme Marc Fesneau
Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, était l’invité de Sénat 360 mercredi soir. Le ministre revient sur la réforme institutionnelle, le calendrier des réformes du gouvernement et la suite du quinquennat Macron.

« Le gouvernement est toujours attaché à la réforme des institutions » affirme Marc Fesneau

Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, était l’invité de Sénat 360 mercredi soir. Le ministre revient sur la réforme institutionnelle, le calendrier des réformes du gouvernement et la suite du quinquennat Macron.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Sur la réforme des institutions, Marc Fesneau fait la différence entre le volet constitutionnel et institutionnel. La réforme constitutionnelle ne peut passer que par voie parlementaire, quand la réforme institutionnelle peut passer par voie référendaire. Ainsi, pour le ministre, « les deux voies peuvent être ouvertes et on verra ce qui est issu du débat. »

Au niveau de la date de la réforme, Marc Fesneau considère qu’« il faut se donner du temps. » Il écarte de faire un référendum le même jour que les élections européennes. Pour lui, ce sont « deux sujets différents. » Il y a également une question de timing, le grand débat finissant le 1er avril, cela laisse peu de délai pour « prendre le temps de débattre et de dialoguer. »

Marc Fesneau l’assure, « le gouvernement est toujours attaché à la réforme des institutions. » Il considère que la volonté des Gilets jaunes est également « de transformer et de moderniser notre démocratie. » Les enjeux sont nombreux, comme un parlement plus fort, la participation des citoyens et la différenciation des territoires.

Sur la loi mobilités, à la date incertaine, Marc Fesneau est confiant. Cette réforme se fera « avec un petit report d’un mois » et ne sera pas perturbée par les élections européennes. Le ministre met cela sur le compte de l’adaptation de la loi, afin de « tenir compte de ce qui a été mal perçu, mal compris par les Français. » Toutefois, le gouvernement « ne renonce pas. »

À propos des questions sociales, soit la réforme des retraites et de l’assurance-chômage, Marc Fesneau assure garder le cap. Il fait confiance « au processus à l’œuvre » et à Jean-Paul Delevoye, qui conduit les consultations sur les retraites. Le ministre est catégorique : « Ce n’est pas parce que c’est un sujet sensible qu’il faut renoncer. » Il en va de même pour l’assurance-chômage.  

Comment se terminera le quinquennat ? Marc Fesneau prend note de la situation. Le mouvement des Gilets jaunes, selon lui, « interroge sur la cohésion nationale et le sens donné à la démocratie. » « Rien ne sera comme avant, cet avant qui souffrait d’une incapacité à réformer le pays » assure-t-il. Il conclut : « Il faut qu’on tienne compte de ce que disent les Français et qu’on avance. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« Le gouvernement est toujours attaché à la réforme des institutions » affirme Marc Fesneau
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le