Le masque sera obligatoire dans les lieux publics clos « dès la semaine prochaine », annonce Jean Castex
Dans son discours de politique générale au Sénat, le Premier ministre a déclaré avoir « compris » que l’échéance du 1er août, annoncée dans un premier temps par l’exécutif, était « tardive ». Le décret entrera en vigueur dès la semaine du 20 juillet.

Le masque sera obligatoire dans les lieux publics clos « dès la semaine prochaine », annonce Jean Castex

Dans son discours de politique générale au Sénat, le Premier ministre a déclaré avoir « compris » que l’échéance du 1er août, annoncée dans un premier temps par l’exécutif, était « tardive ». Le décret entrera en vigueur dès la semaine du 20 juillet.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Pourquoi attendre le 1er août ? La question était sur beaucoup de lèvres depuis l’interview du président de la République du 14 juillet. De nombreux responsables politiques ou médecins pressaient le gouvernement d’accélérer sur l’obligation du port du masque dans les espaces publics clos. Devant les sénateurs, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que le décret mettant en œuvre cette mesure serait pris dès la semaine prochaine, c’est-à-dire entre le 20 et le 26 juillet. « J’ai entendu et compris que cette échéance apparaissait tardive ou suscitait quelques interrogations. Le décret entrera donc en vigueur la semaine prochaine », a-t-il expliqué dans sa déclaration de politique générale.

Lors d’un déplacement le 14 juillet, le ministre de la Santé Olivier Véran avait justifié le délai d'application tardif du décret. « Pourquoi y a-t-il un délai avant l'obligation ? Plusieurs raisons à cela. D'abord nous faisons confiance à l'esprit de responsabilité des Français ». Il avait surtout souligné qu’il fallait « du temps pour s'approprier une nouvelle doctrine ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Le masque sera obligatoire dans les lieux publics clos « dès la semaine prochaine », annonce Jean Castex
11min

Politique

Budget : début de l’examen au Sénat, qui se voit en « véritable lanceur d’alerte des dégâts budgétaires »

Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.

Le