Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».
Le projet de loi Mobilités adopté et modifié par le Sénat
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Au terme de 2 semaines de débats et après avoir examiné plus de 1000 amendements, les sénateurs ont adopté le projet de loi d’orientation des mobilités. avec 248 pour et 18 voix contre. Le groupe communiste a voté contre et les socialistes se sont abstenus.
Assouplissement des 80 km/h, financement des transports sanctuarisé
La majorité sénatoriale a salué les modifications apportées au projet de loi du gouvernement (lire notre article). Les sénateurs ont donné le choix aux départements pour appliquer la limitation à 80 km/h sur les routes secondaires. Le financement de cette loi a été contestée par la Haute assemblée qui a prévu d’affecter la hausse de la taxe carbone au financement des infrastructures de transport. Les sénateurs ont permis aux régions pourront gérer les petites lignes ferroviaires.
La gauche du Sénat opposée au texte
Les sénateurs communistes ont voté contre ce projet de loi ont critiqué le feu vert donné par le Sénat à l’ouverture à la concurrence des transports parisiens qu’ils considèrent comme “un démantèlement de la RATP” (Régie autonome des transports parisiens). Les sénateurs socialistes se sont abstenus, opposés à certaines modifications de la majorité sénatoriale, notamment au rejet de l’objectif de 2040 pour la fin de la vente aux particuliers des voitures aux moteurs thermiques.
Examiné en procédure accélérée, le projet de loi Mobilités doit être maintenant discuté par l’Assemblée nationale.