Les responsables des cultes seront reçus « en début de semaine prochaine », annonce Gabriel Attal
Le porte-parole du gouvernement a annoncé que les responsables des différents cultes seraient reçus au ministère de l'Intérieur pour évoquer la question de la suspension des cérémonies religieuses.

Les responsables des cultes seront reçus « en début de semaine prochaine », annonce Gabriel Attal

Le porte-parole du gouvernement a annoncé que les responsables des différents cultes seraient reçus au ministère de l'Intérieur pour évoquer la question de la suspension des cérémonies religieuses.
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

« Une réunion se tiendra au ministère de l'Intérieur, dès le début de semaine prochaine, probablement dès lundi prochain, avec les représentants des cultes », a annoncé Gabriel Attal, ce jeudi, lors des questions au gouvernement au Sénat.

Le porte-parole du gouvernement répondait au sénateur LR de Seine-et-Marne, Pierre Cuypers qui l'interrogeait sur les conditions dans lesquelles les fidèles pouvaient se rendre individuellement dans leur lieu de culte distant de plus d'un kilomètre. Le sénateur s’est également interrogé de savoir si des mesures d'assouplissement pouvaient être prises après réexamen de la situation à la mi-novembre. 

Depuis le reconfinement, les lieux de culte peuvent rester ouverts mais les cérémonies avec public sont interdites, à l'exception des cérémonies funéraires dans la limite de 30 personnes. Une mesure confirmée samedi par le Conseil d'État, qui avait été saisi par des catholiques, dont l'épiscopat, protestant contre cette restriction.

Selon Gabriel Attal, la rencontre avec les responsables de cultes permettra également de « dessiner ensemble dès maintenant les conditions dans lesquelles les cultes pourront à nouveau recevoir du public, dès lors qu'un assouplissement sera possible ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le